Whitmarsh : le titre reste possible

Le patron de McLaren a réaffirmé qu’il croyait encore au titre pour un de ses pilotes. Juste après le Grand Prix de Hongrie, Martin Whitmarsh déclarait déjà que tout restait possible malgré l’écart creusé par Vettel sur Hamilton (88 points de retard) et Jenson Button (100 points) alors qu’il reste huit courses et donc 200 points à prendre.

"Ce sera dur mais c’est possible. Gagner des courses est aussi difficile et tout ce que l’on peut faire c’est d’essayer de toutes les gagner. On ne pourra pas faire plus. Réduire l’écart c’est possible. Je voudrais des doublés et ce serait plus commode si la troisième voiture sur le podium n’était pas une Red Bull," déclare Whitmarsh à Autosport.

Tout comme Alonso compte sur McLaren pour prendre des points à Red Bull, Whitmarsh compte aussi sur Ferrari dans le même but. "Si on faisait un doublé, nous serions heureux de voir une Ferrari sur le podium. En tout cas nous n’abandonnons pas, cela n’a jamais été notre façon de faire. Quoi qu’il arrive on va essayer de tout gagner et c’est un gros challenge."

"Si on m’avait demandé en Australie de prédire la saison je n’aurais pas pu le faire mais je peux prédire maintenant que nous allons travailler comme des fous. Nous avons deux super pilotes, une grande équipe, la voiture n’est pas mal et on a fait de bons progrès. On peut continuer sur cette lancée et gagner plus de courses, et alors le championnat restera ouvert. Difficile, mais possible," poursuit le Britannique.

Whitmarsh croit beaucoup au regain de moral dont Hamilton a bénéficié grâce à deux bonnes courses d’affilée pour McLaren. "Sa tête est bien maintenant car soudainement il s’est rendu compte qu’il peut gagner. Il y a de la performance en plus avec un tel état d’esprit. Il a très envie de gagner même si je pense qu’il reste trop dur avec lui-même. Il prend trop à cœur ce qui est dit dans les médias, il a un peu trop de sensibilité, mais il va encore apprendre. Il reste un jeune homme, qui reçoit beaucoup d’attentions mais aussi de pressions et d’attentes. On essaye de l’aider là-dessus, même si je suis probablement plus cynique que lui avec les médias."