Whitmarsh entrevoit l’avenir en toute confiance

Ca fait quelques années déjà que McLaren aligne une voiture qui est en retard techniquement sur la concurrence dès le début de la saison. Le reste de la saison, l’équipe de Martin Whitmarsh essaye donc de combler son retard, mais elle n’y parvient pas toujours et même pas du tout depuis que Red Bull s’est mis à dominer la discipline.

"Il nous faut une voiture compétitive dès le début de la saison," déclare Martin Whitmarsh, le directeur de l’équipe McLaren. "Nos gars travaillent très dur chaque année, mais la F1 est une histoire de cycles. Ca va et ça vient. McLaren est une grande équipe et elle peut se remettre d’un mauvais début de saison, ce que d’autres équipes n’arrivent pas à faire, mais l’idéal serait de ne pas passer son temps à rattraper le retard pris en début d’année."

"Nous sommes dans ce sport depuis de longues années et nous avons déjà construit des voitures plus rapides que les Red Bull d’aujourd’hui et nous pourrons encore le faire à l’avenir. Au contraire d’autres, je ne fais aucune obsession sur les Red Bull. Ce que fait Red Bull, Ferrari ou Mercedes ou n’importe quelle autre équipe ne doit pas être au centre de nos préoccupations. Nous devons au contraire nous concentrer sur la façon de faire la meilleure voiture afin de gagner des courses," poursuit-il.

Sam Michael, l’actuel directeur technique de l’équipe Williams, portera les couleurs de McLaren l’année prochaine, mais il y sera directeur sportif. Que pourra-t-il apporter à McLaren à ce poste ?

"Nous sommes ravis de l’avoir avec nous. Il sera directeur sportif chez nous et c’est donc un changement de carrière pour lui. Il a toujours occupé des fonctions techniques, chez Jordan et chez Williams, mais nous lui avons fait cette proposition, car nous croyons que son point fort est probablement son travail sur le terrain avec l’équipe de course. Son travail, en tant que directeur sportif, sera donc assez simple : il devra s’assurer que McLaren redevienne la meilleure et la plus redoutée des équipes dans le monde," ajoute Martin Whitmarsh dans un large sourire.