Vettel ne se voit pas ailleurs que chez Red Bull

Sebastian Vettel a été lié durant le week-end monégasque à de fortes rumeurs le liant à Ferrari à partir de la saison 2014. Le champion du monde allemand a déjà démenti des allégations concernant l’existence d’un pré-contrat, reproduites dans la presse anglaise et italienne dimanche. Vettel dit aujourd’hui qu’il a bien du mal à s’imaginer ailleurs que dans son équipe actuelle.

"J’ai porté un casque Red Bull pendant presque toute ma carrière. Il m’est difficile d’imaginer une autre vie alors que je suis tant habitué à celle-ci. Partir ailleurs ce serait comme quand vous quittez pour la première fois la maison familiale, à 18 ou 19 ans. Je suis très heureux là où je suis pour le moment et je ne souhaite pas aller ailleurs," déclare le pilote Red Bull Racing à Autosport.

La période de domination de Red Bull semble terminée cette saison mais Vettel reste confiant. "Les gens ne se souviennent que de nos victoires mais ils oublient à quel point c’est serré parfois. Oui nous avons gagné des courses alors que nous n’avions pas la meilleure voiture mais cette année il y a bien plus de candidats à la victoire que par le passé. Il devient donc essentiel de marquer autant de points que possible dans chaque course."

"Nous n’avons pas utilisé tout le potentiel de notre voiture mais nous avons progressé petit à petit. Les problèmes de gestion des pneus concernent tout le monde, pas seulement nous. Cela dépend simplement de qui fait le meilleur boulot (avec les Pirelli)," ajoute Vettel.

Depuis deux jours, l’imprévisibilité de la Formule 1 cette année fait débat. Button et Webber l’ont critiqué mais pas Vettel. "Si vous retournez 10 ans en arrière, il y avait beaucoup de critiques parce que Michael Schumacher gagnait tout le temps et la F1 était devenue ennuyeuse. Maintenant on nous dit que la F1 est imprévisible et que c’est une loterie. Vous ne pouvez pas satisfaire tout le monde mais je pense que le spectacle est bon maintenant, avec de bonnes actions et beaucoup de dépassements. Il y a davantage de tension, pour nous au volant et pour les fans. J’aime la façon dont cela se passe mais il faut rester prudent à ne pas créer quelque chose d’artificiel."