Symonds pense que Williams a les moyens de ses ambitions

Pat Symonds a tenu à rappeler que sa nouvelle équipe à tout ce qu’il faut pour bien fonctionner s’il arrive à bien la diriger. Symonds, qui a quitté Marussia le mois dernier, a commencé à travailler chez Williams lundi. Il pense que développer les bases des procédés qu’utilise actuellement Williams sera suffisant pour obtenir des résultats.

« Les bases de l’équipe sont là. Elle est très bien équipée et emploie des personnes très compétentes » explique Symonds. « J’utilise souvent l’analogie du chef d’orchestre. Nous avons de très bons musiciens dans l’orchestre et nous devons les faire jouer ensemble sur les mêmes notes. Ce que je voudrais réussir chez Williams est m’occuper du procédé plutôt que des détails, et ça peut rapidement porter ses fruits ».

Symonds ne préfère pas se prononcer sur les besoins de l’équipe de recruter du personnel dirigeant, notamment dans le département technique, étant encore « en train d’évaluer les façons de renforcer le département aérodynamique ».

« La première chose dont il faut se souvenir est que je ne suis là que depuis quatre jours. Ce sont mes toutes premières impressions, mais ces impressions sont que l’équipe a de merveilleuses installations, c’est une superbe usine avec la plupart de l’équipement dont nous avons besoin et de très bonnes personnes » a-t-il insisté.

Comme toute personne prenant le train en marche, Symonds ne peut pas faire des miracles et tient à prévenir également que ses effets positifs ne se verront pas dans l’immédiat, surtout compte tenu de la difficulté à développer la voiture et compte tenu le niveau de départ de la voiture.

« Il y a d’autres mises à jour à venir sur la voiture, un nouvel aileron avant, du travail sur le châssis, quelques développements majeurs, mais bien sûr ce sont des choses qui sont déjà dans les tuyaux et ça n’aura pas mon influence. Mon travail est de me pencher sur les procédés et de déterminer comment tirer des performances de la voiture, et j’espère que j’aurai de l’influence cette année. Mais ce n’est pas un travail qui se fait dans l’immédiat et je pense qu’on verra plus d’effets l’an prochain ».