Sergio Perez s’est pris une claque en arrivant chez McLaren

McLaren est encore très loin d’être en position de gagner une course cette saison, d’après Sergio Perez. Bien que l’équipe a fait des progrès en compréhension de la voiture et de ses points faibles, Perez ne se fait pas d’illusion sur la quantité de travail restante pour revenir aux avant-postes.

Interrogé sur le potentiel de la MP4-28 à aller chercher une victoire, il a répondu que McLaren était « très loin de ça, nous devons faire de grosses mises à jour et améliorations. Pour le moment nous sommes une seconde plus lents que les leaders, nous ne sommes pas dans la position désirée. On ne gagne pas des courses en ayant une seconde de retard ».

Malgré ce constat alarmant, le pilote mexicain pense qu’il est essentiel pour McLaren de tenter d’améliorer son actuelle monture, mais considère comme essentiel que l’équipe ne compromette pas la conception de sa future voiture, car elle ne peut pas se permettre une deuxième campagne consécutive à se battre dans le ventre mou du peloton.

« Nous devons donner notre maximum sur les deux prochains mois, car arrivera un moment où nous devrons nous concentrer intégralement sur 2014. Nous ne pouvons pas gâcher une autre année. Nous voulons gagner, nous sommes une équipe qui gagne, la priorité est de sauver ce qu’on peut cette année, faire les meilleurs résultats possibles avec ce qu’on a et préparer au mieux le futur ».

En dépit du pessimisme qui l’habite, le Mexicain pense en revanche avoir fait de gros progrès derrière le volant. « J’aurais bien sûr préféré être en meilleure position que je ne le suis actuellement, pouvoir me battre pour des victoires plutôt qu’essayer de faire au mieux, mais c’est la vie, c’est la F1, nous n’avons aucune garantie ».

« Je suis heureux d’avoir appris autant » poursuit Perez, « j’ai muri en tant que pilote, et je peux en être heureux. Je suis un bien meilleur pilote que j’étais à cette époque l’an dernier, même si j’avais le double de points. Je suis en meilleur position en tant que pilote, et ça me rend heureux. Etre chez McLaren fait de moi un pilote bien plus complet, à savoir exactement ce qui se passe avec les pneus, ce qui se passe durant une course ».

« L’an dernier j’étais plutôt bon en gestion pneumatiques, et je me pensais donc très fort. Quand je suis arrivé chez McLaren avec une voiture très différente, une façon de conduire très différente, et que je me suis retrouvé contre Jenson, je me suis dit que je n’étais pas si bon, donc j’ai dû apprendre et travailler énormément. Je pense que maintenant je pilote d’une manière très différente à la manière dont je pilotais chez Sauber, et je peux quand même réussir à économiser les pneus. Ce sont les choses importantes de notre sport désormais ».