Sam Michael commence une nouvelle vie chez McLaren

Sam Michael va enfin pouvoir arborer les couleurs de McLaren. L’ancien directeur technique de Williams est le nouveau directeur sportif de l’équipe de Woking et il a pu observer sa nouvelle équipe sur le terrain lors des deux derniers Grands Prix de 2011 mais aussi à l’usine tout au long de l’hiver. C’est une nouvelle vie pour l’Australien.

"Je suis très fier de travailler avec McLaren. C’est une grande famille. Beaucoup de gens tiennent compte des relations humaines ici, bien entendu à l’externe mais aussi en interne, bien plus que ce à quoi je m’attendais. Un de nos deux pilotes a mentionné les mots "Force dans les détails", et j’ai à peine rejoint l’équipe que j’ai déjà pu le constater par moi-même," déclare Sam Michael lors de la présentation de la MP4-27.

"Ce qui frappe vraiment, c’est le niveau atteint par le groupe d’ingénieurs. C’est la plus grande force de cette société. La force dans les détails ce n’est pas quelque chose que vous pouvez acheter au coin de la rue, c’est quelque chose qui est instillé dans les têtes de cette équipe sur plusieurs années et on ne peut pas l’inventer. Cela fait partie des racines. Rien n’est impossible chez McLaren et j’attends avec impatience d’être à Melbourne," ajoute-t-il.

McLaren était déjà très avancée sur le projet MP4-27 lorsque Michael est arrivé. L’ancien directeur technique qu’il est n’a donc pas pu apporter d’éventuelles idées. "Je suis arrivé à la fin de l’an dernier et déjà 90% de la voiture était conçue. Je travaille principalement avec les managers et ma tâche principale sera bien du côté de la piste, pour m’occuper de l’équipe de course. McLaren est déjà une machine bien huilée, très raffinée. Il faut donc encore améliorer le niveau, le travail de qualité sur la voiture, la fiabilité sur le plan opérationnel."

L’Australien a une petite pensée pour Williams, avec qui il a travaillé pendant 11 saisons. "Williams est une équipe fantastique, avec un énorme héritage et je leur souhaite le meilleur pour cette année. Je suis sûr qu’ils retrouveront le niveau qu’ils doivent avoir."