Renault et Lotus Renault GP ? Tout va bien !

Auto Motor und Sport avait lancé l’information il y a quelques temps et en avait remis une couche hier : il y aurait de l’eau dans le gaz dans les relations entre Renault Sport F1 et l’équipe Lotus Renault GP, des entités maintenant bien séparées depuis que Genii Capital s’est portée propriétaire en totalité de l’équipe d’Enstone.

En cause, selon la rumeur, des factures moteurs inattendues du côté de l’équipe, ce qui aurait provoqué des retards de paiement. Au point que Lotus Renault GP envisagerait de changer pour un Cosworth.

Totalement faux si l’on en croit Jean-François Caubet, le patron de Renault Sport F1, qui s’est exprimé au micro de RMC. "On a un contrat extrêmement clair de trois ans sur de la fourniture moteur (jusqu’en 2013). Nous respecterons ce contrat. James Allison (directeur technique LRGP) et Rob White (directeur technique de Renault Sport F1) sont en train de construire le futur ensemble. Nous sommes donc très surpris d’entendre ce type de rumeurs. Nous sommes de plus en train de sérieusement discuter avec Lotus Renault GP pour l’évolution vers le moteur V6 en 1014. Ce sont des cousins et ils le resteront."

Eric Boullier confirme également : "Notre contrat doit durer encore deux ans et nous parlons très sérieusement pour l’extension de ce contrat et même plus. On a un connexion historique avec Viry-Chatillon (siège de Renault Sport F1) et Viry aura besoin d’un support côté châssis pour construire l’architecture du nouveau moteur. Je travaille avec eux sur un accord pour cette partie. Nous ne considérons pas d’autres options parce que nous avons ce lien historique que je veux préserver sur le long terme."

Le patron de Lotus Renault GP admet que les efforts de Renault Sport F1, dilués sur quatre équipes à partir de 2012, l’inquiète un peu. "Nous savions ce qui allait se faire entre Williams et Renault et bien sûr cela nous inquiète un peu car ils vont devoir fournir une autre équipe et à cause de cela l’énergie peut se diluer et l’efficacité aussi. C’est donc une inquiétude que nous nous pouvons avoir, que nous avons soulevé (auprès de Renault) et que nous soulèverons."