Pirelli ou Michelin, le casse-tête pour les équipes !

La Formule 1 n’a plus que quelques mois avant de se plonger totalement dans 2014 et pourtant elle ne connait toujours pas officiellement son manufacturier de pneumatiques ! Le temps presse pourtant pour les équipes, qui finalisent la conception de leurs prochaines voitures.

Lors du week-end dernier, Michelin a confirmé son intérêt pour un retour en F1 dès la saison prochaine et que des discussions ont eu lieu avec la FIA. Cette dernière est la seule à décider même si la FOM et les équipes ont déjà négocié des contrats commerciaux avec Pirelli.

Pourtant il faut bien avancer sur le plan technique et de ce point de vue, l’idéal serait la continuité.

"Nous sommes avec Pirelli et nous travaillons avec eux (pour 2014). Nous faisons tout ce que nous pouvons pour optimiser ce que nous avons. Cet hiver s’annonce déjà très compliqué alors le moins de changement possible, le mieux ce sera," déclare Eric Boullier, du côté de Lotus.

Chez McLaren, on fait comme si Pirelli allait continuer. Il n’y a pas d’autre choix pour le moment. "Je pense qu’à ce stade nous imaginons bien que nous allons poursuivre avec Pirelli," expliquait le team manager, Jonathan Neale, la semaine dernière. "Si nous avons un changement tardif et que nous sommes prévenus à la dernière minute, nous devrons faire avec et travailler avec quiconque la FIA choisira. Toutes les équipes, pas seulement McLaren, devront bien comprendre exactement la forme des pneus, leur poids, etc. Tout cela affecte la conception de la voiture. Ce serait la même chose pour tout le monde mais un chien lâché dans un jeu de quilles fait toujours des gagnants et des perdants."

Le problème pour les équipes c’est que Michelin est prêt à attendre jusqu’à la fin du mois d’octobre pour une décision... soit encore deux mois et autant de temps en moins sur la conception des voitures 2014.

Un patron d’équipe, qui a tenu à rester anonyme, a déclaré à Spa : "Il nous faut savoir rapidement où nous allons. On nous fait signer des contrats avec Pirelli mais du côté de la FIA rien n’est bouclé. Pour le moment on avance à l’aveugle et cela ne fait pas très sérieux. Ce n’est pas respectueux du travail des équipes, ni de Pirelli qui a commencé à investir sur le développement de ses pneus 2014, peut-être pour rien. Il nous faut de la clarté et vite..."