Pirelli note un écart de 2 secondes entres les durs et les tendres

Si l’Angleterre est souvent associée à une météo capricieuse, elle fut hier chaude et sèche, avec des températures de piste dépassant 45°C. Ces conditions devraient d’ailleurs perdurer tout au long du week-end.

Mercedes se montre l’écurie la plus rapide de la séance matinale, grâce à Lewis Hamilton chaussé des pneumatiques soft, puis Sebastian Vettel profite du même type de gomme pour dominer celle de l’après-midi.

Si, en revanche, ces deux sessions se révèlent plus compétitives que leurs équivalentes de l’an passé, le chrono de la pole position réalisé en 2017 par Hamilton doit encore être battu.

Le nouveau revêtement de Silverstone contribue à cette hausse des performances, mais les pilotes l’ont également décrit comme bosselé.

Les trois mélanges nominés ont en tout cas été largement utilisés, notamment le P Zero Bleu dur qui débute en cette saison 2018.

"Pas de réelle surprise ce vendredi, avec trois mélanges qui se sont comportés conformément à nos attentes, et qui n’ont créé aucun problème particulier," note Mario Isola.

"En raison de ses longs enchaînements rapides, Silverstone est pourtant le circuit le plus exigeant de l’année, et en particulier avec les chaudes températures qui devraient perdurer tout au long du week-end."

"Les bosses et le changement de direction du vent ont été pour les pilotes les deux obstacles à surmonter, mais ils ont tout de même pu compléter leur programme, appréhendant non seulement le nouvel asphalte, mais également le comportement du pneumatique dur en comparaison des deux autres mélanges bien connus sélectionnés pour Silverstone."

Ce qui n’avait pas été prévu par contre, c’est le gros écart de performance entre les durs et les tendres. Cela pourrait mettre les durs au placard pour le reste du week-end !

"L’écart de performance entre chaque type de gomme est pour l’heure supérieur à nos prévisions, puisque deux secondes séparent les durs des tendres."