Lowdon se souviendra d’un Bianchi reconnaissant et heureux

Lors de la conférence de presse de jeudi à l’occasion du Grand Prix de Hongrie, Graeme Lowdon, le PDG de Marussia quand Jules Bianchi roulait l’an dernier, est revenu sur l’arrivée du pilote français au sein de son équipe début 2013.

« Bien qu’il fut pilote de développement Ferrari la première fois qu’il a posé les pieds dans notre garage, il débordait d’enthousiasme et trépignait d’impatience à l’idée de monter dans notre Formule 1. »

« C’est quelque chose qu’on ne voit pas souvent par les temps qui courent, mais il était incroyablement reconnaissant et heureux d’avoir la chance d’être présent en F1. Je pense que ça reflétait le fait qu’il était très bon et qu’il savait qu’il allait être performant. »

« On m’a demandé ce dont je me rappelais le mieux du temps passé avec Jules, et je peux dire qu’entre l’instant où il a franchi les portes de notre garage et celui où nous nous sommes dit au revoir, ça a été un plaisir absolu de travailler avec lui. Et il me manque beaucoup maintenant. »

Le retour à la compétition s’est révélé plus rude que ce à quoi s’attendait Lowdon.

« Mais la famille de la Formule 1 nous a rendu la tâche plus facile. Jules était apprécié de tout le monde dans le paddock et le soutien que nous avons reçu de toute part a été fantastique. »

« Je pense que la raison pour laquelle tout le monde trouve l’épreuve si difficile est le sentiment de vide. Mardi à la cathédrale, beaucoup de gens étaient présents et ils avaient tous perdu quelque chose, que ce soit un collègue, un pilote, un équipier, un adversaire ou même une personne qu’ils connaissaient et interviewaient. »

« Mais ce qui est très clair, c’est que personne n’a perdu plus que la famille Bianchi. Ce sont des gens incroyablement proches et aimants. Philippe et Christine ont dû endurer quelque chose que je ne peux pas vraiment appréhender au cours des neuf derniers mois et je suis de tout cœur avec eux. »