Les adieux de Badoer à la Scuderia Ferrari

C’est en marge du salon Bologna Motor Show, que Luca Badoer a officialisé ce que nous vous rapportions il y a quelques jours : il quitte la Scuderia Ferrari après une collaboration de plus de 10 ans.

Et c’est aussi en marge de cet événement qu’il a pu piloter une Ferrari F60 pour la dernière fois devant le public italien.

"Même après avoir fait ça durant autant d’années, piloter une F1 ici aussi près des spectateurs, c’est une chose à laquelle on ne s’habitue jamais," déclare Badoer à la descente de sa monoplace. "En outre, ce que j’ai fait aujourd’hui est plus émouvant que d’habitude, car c’était aussi ma dernière apparition en tant que pilote d’essai de la Scuderia Ferrari. Ce qui me manquera le plus, c’est le pilotage d’une monoplace de F1."

"Je n’ai jamais été quelqu’un qui cherchait à se mettre sous les lumières. La seule chose que je voulais faire c’est de me concentrer sur mon travail et de pousser la voiture à ses limites afin de découvrir dans quels domaines nous pouvions l’améliorer. C’est d’ailleurs une activité qui me manque depuis un moment déjà, car les essais privés ont été limités et désormais il n’y a plus grand-chose à faire pour un pilote comme moi," poursuit le pilote italien.

A-t-il des regrets ? "Mon seul regret est de n’avoir disputé que deux courses (pour Ferrari, en 2009). L’équipe avait confiance en moi à ce moment-là et c’est quelque chose dont je leur serai toujours reconnaissant. Malheureusement, je n’avais plus piloté une F1 depuis dix mois et je me suis retrouvé au volant d’une voiture à laquelle il était difficile de s’adapter. A cause de ça, je n’ai pas été en mesure de démontrer ce dont j’étais capable," ajoute Badoer.

Que pense-t-il des deux pilotes titulaires de la Scuderia ? "Alonso est un grand champion. C’est un pilote qui est capable de gagner beaucoup, notamment grâce à sa capacité de collaborer étroitement avec l’équipe. Massa a eu une saison difficile, mais avec moins de problèmes, il devrait retourner à son meilleur niveau et je le connais assez bien pour savoir que c’est vrai."