Le moteur Renault souffre ’comme prévu’ en Belgique

Après une longue trêve estivale, le Championnat du Monde FIA de Formule Un a repris aujourd’hui avec la première journée d’essais libres du Grand Prix de Belgique qui se déroule ce week-end.

Avec ses courbes négociées à haute vitesse, ses longues périodes de pleine charge et ses changements de dénivelé importants, le célèbre circuit de Spa-Francorchamps représente le défi le plus exigeant de la saison pour la nouvelle génération de groupes propulseurs.

La Scuderia Toro Rosso a décroché le meilleur classement des monoplaces motorisées par Renault, Daniil Kvyat réalisant le septième temps des EL2. L’écurie Infiniti Red Bull Racing a signé le huitième meilleur chrono par l’intermédiaire de Daniel Ricciardo tandis que Sebastian Vettel n’a pu participer à la deuxième séance d’essais libres en raison d’un changement de groupe propulseur survenu après les EL1.

André Lotterer, triple vainqueur des 24 Heures du Mans, a pu découvrir les propulseurs Renault à l’occasion de ses débuts en Formule Un au sein du Caterham F1 Team.

"Le circuit de Spa s’est assurément montré fidèle à sa réputation aujourd’hui : le tracé ardennais reste le juge de paix de la saison pour les groupes propulseurs. L’enchaînement des virages à haute vitesse, les variations de dénivelé ainsi que les freinages brutaux soumettent l’ensemble des pièces du propulseur à un véritable examen de passage. Après les essais libres, notre programme de travail est particulièrement copieux !," commente Rémi Taffin, directeur des activités piste Renault Sport F1.

"Cela dit, nous avons tiré beaucoup d’enseignements de ces deux premières séances. Le rythme des Red Bull et des Toro Rosso sur de longs relais s’est révélé positif, mais nous devons encore travailler pour améliorer la performance sur un tour. Il nous reste certes de la marge afin d’optimiser la gestion de l’énergie ainsi que la distribution du couple, mais assimiler ces deux facteurs fait partie inhérente du travail effectué en essais le vendredi. Les 250 kilomètres couverts par Daniel nous offrent l’essentiel des informations dont nous avons besoin pour maximiser la performance. Demain sera toutefois une journée extrêmement chargée puisque Sebastian n’a pu prendre part à la deuxième séance suite à un problème d’allumage survenu à la fin des EL1. Après inspection et analyse, nous avons dû procéder à un changement de groupe propulseur, et sommes confiants de ne pas voir le souci se reproduire.

Dans l’ensemble, même si nous avons rencontré quelques ennuis, nous disposons d’un potentiel certain pour nous améliorer et serons prêts à saisir la moindre occasion qui se présentera."