La saison 2018 pourrait être ‘légendaire’ pour Wolff

Mercedes occupe la tête du classement des constructeurs, mais n’a toujours pas gagné de Grand Prix cette année. La donne pourrait-elle changer ce week-end à Bakou ?

En attendant l’ouverture des hostilités, Toto Wolff se réjouit au moins que le suspense soit au rendez-vous cette année. Au point de faire de cette saison 2018 une référence pour les prochaines décennies ? Toto Wolff pense effectivement que le potentiel est réuni pour que nous connaissions une saison légendaire.

« Cette saison va célébrer tout ce que nous adorons dans le sport auto. Trois équipes luttent férocement pour des victoires. Nous avons assisté à des courses excitantes avec des dépassements et du suspense. Ce sont les F1 les plus rapides de l’histoire, conduites par quelques-uns des meilleurs pilotes de l’histoire du sport. Jusqu’à présent, cette année a tous les ingrédients pour devenir une de ces saisons de légende en F1 – une saison que les fans évoqueront avec des sourires sur leurs visages dans les prochaines années. »

« Et ce ne sont pas seulement les fans chez eux qui sont excités : nous le sommes aussi. Et nous avons un défi gigantesque devant nous : l’an dernier, nous luttions contre Ferrari et la compétition était serrée. Mais ce n’était rien par rapport à l’intensité de la bataille de cette année. A la fois Red Bull et Ferrari feront tout leur possible pour nous battre. Leurs voitures, leurs équipes, leurs pilotes, vont concourir à leur meilleur niveau et vont continuer à nous mettre sous pression. Nous adorons ce genre de défis, mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Nous sommes tous engagés dans une superbe bataille dans laquelle chaque détail va compter, et personne ne peut aujourd’hui en prédire l’issue. »

Le suspense sera au rendez-vous ce week-end, d’autant plus que la F1 se rend sur un circuit particulier, celui de Bakou, qui a offert une course folle l’an dernier.

« Nous sommes excités par le caractère imprévisible de Bakou » poursuit Toto Wolff. « Ce sera la première fois que le Grand Prix d’Azerbaïdjan aura lieu en avril, dans des conditions totalement différentes des années précédents – nous avions l’habitude de nous rendre près de la mer Caspienne en juin. »

« L’an dernier nous avions obtenu un podium que personne n’avait pu prévoir et, comme dans toute autre course urbaine, seul l’imprévisible est prévisible ici. »