La déception est grande pour Mark Webber

Mark Webber était très abattu après la course hier, sa déception était grande de ne pas avoir décroché le titre. Il a d’ailleurs manqué la fête de Red Bull mais sera présent aujourd’hui à la conférence de presse de l’équipe en Autriche.

"Quand vous visez haut et que vous manquez la cible, la flèche s’enfonce encore plus profondément. Je suis très déçu de ce qui s’est passé hier soir, je visais le titre mais cela n’a pas marché. Je tire mon chapeau encore une fois à Sebastian. On a eu nos hauts et nos bas cette saison ensemble mais ça a toujours été gratifiant de se lever le matin et de se dire qu’il faut aller le battre. C’est surprenant quand on pense qu’il n’a mené le championnat qu’après la dernière course, mais c’est ce qui compte. Bravo à lui," commence Webber.

"Je garde les points positifs de cette saison. J’ai signé cinq poles et quatre victoire, je suis fier aussi de certaines deuxièmes places. Quand le temps sera venu, la déception s’effacera et je penserai que cette saison n’était pas si mal après tout. Je me souviens ce matin de ce bel adage : ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort. Je suis toujours vivant et je suis sûr que je termine cette saison comme meilleur pilote," poursuit l’Australien.

Après la conférence Red Bull, pas question pour lui de retourner à Yas Marina pour les essais Pirelli. Vettel les mènera seul. "J’ai besoin d’une bonne pause. J’ai effectué la saison l’accélérateur à fond depuis la troisième semaine de janvier, et cela a été long. Il y a eu beaucoup de voyages, beaucoup d’émotions et beaucoup d’efforts. Maintenant il est temps de s’amuser et de sortir un peu."

Le dernier mot revient à son père, Alan, qui l’a excusé de ne pas avoir fêté le titre de Sebastian avec l’équipe. "Il est vraiment au plus bas, pour être honnête avec vous," déclarait-il hier soir à Reuters. "Il s’en remettra, il va passer à la suite. Nous sommes vraiment fiers de ce qu’il a fait cette année, quatre victoires dont Monaco, c’est génial. Si on revient quelques années en arrière j’ai eu peur qu’il finisse comme Chris Amon, le Néo-Zélandais qui était toujours là mais qui ne gagnait pas. Maintenant Mark a quelques victoires de plus à son palmarès. Je suis certain qu’il reviendra à fond, et sur ses huit cylindres, l’an prochain."