Kobayashi est confiant pour Valence

Un temps pointé à la deuxième place, dimanche passé à Montréal, Kamui Kobayashi a terminé cette course en 7e position ce qui lui permettait de marquer des points pour la sixième fois consécutivement.

Le résultat final était décevant pour l’équipe Sauber, mais celle-ci se console en regardant le parcours de Kamui Kobayashi depuis le début de la saison. Les points marqués au Canada permettent en effet au Japonais de n’être qu’à seul petit point du duo de Mercedes, Michael Schumacher et Nico Rosberg.

Il est temps maintenant de se reconcentrer sur le prochain Grand Prix, celui d’Europe, qui se dispute depuis 2008 sur le circuit de Valence en Espagne.

"L’année dernière, nous avions été performants à Valence et nous avions choisi une bonne stratégie," déclare Kamui Kobayashi. "J’avais beaucoup aimé cette course, surtout les derniers tours en pneus frais alors que les autres avaient des gommes usées. La qualification avait pourtant été décevante puisque je m’étais classé à la 18e place et j’étais donc très content de terminer la course en 7e position."

"La voiture de cette saison est globalement meilleure et nous avons déjà démontré que nous étions forts dans le choix des stratégies. Je suis confiant à l’approche de ce Grand Prix d’Europe et je veux en tirer le meilleur," poursuit le pilote japonais.

"Il y a quatre lignes droites sur lesquelles il faut une bonne vitesse de pointe, mais il y a aussi quelques virages lents et quelques vibreurs qu’il faut bien aborder. La combinaison de tout cela complique assez les choses, d’autant plus qu’on peut s’attendre à ce que les températures soient très élevées le week-end prochain à Valence et il faudra donc prendre soin de ses pneus," ajoute-t-il.

"C’est la section près du pont qui est la plus délicate, car c’est là que l’on peut gagner ou perdre beaucoup de temps. Par le passé, les dépassements n’étaient pas très faciles sur ce circuit, mais je crois que cette fois-ci la course sera spectaculaire pour les spectateurs et pour nous les pilotes grâce au KERS et au DRS," conclut Kamui Kobayashi.