Karthikeyan négocie avec HRT

Narain Karthikeyan, pilote HRT l’année dernière avant de se faire remplacer par Daniel Ricciardo en cours de saison, n’a pas abandonné tout espoir de revenir en course en 2012. L’Indien confie qu’il est en négociations avec HRT pour reprendre son poste de titulaire.

"Pour être honnête il ne s’est pas passé grand chose entre Noël et Nouvel An. Mais maintenant que la période des fêtes est derrière nous, on devrait pouvoir poursuivre nos discussions qui ne sont pas finalisées encore, que ce soit de manière positive ou négative," explique Karthikeyan.

"Vous le savez il reste peu de places disponibles donc je pense que tout est encore ouvert, avec beaucoup de pilotes en compétition. J’espère évidemment que ça se finira pour le mieux. Mais il ne s’agit malheureusement pas uniquement de mon souhait, il faut que beaucoup de choses fonctionnent ensemble. A l’heure actuelle, tout est possible, les dés sont jetés mais ne se sont pas arrêtés," ajoute Narain.

Peut-il bénéficier des bonnes retombées du premier Grand Prix d’Inde pour attirer davantage de sponsors ? "Ce GP a indéniablement mis en avant la F1 dans notre pays mais il ne faut pas attendre de miracles en si peu de temps. Cela ne change pas en une nuit. Personnellement, j’ai eu beaucoup d’analyses positives de la part de gens ou de sociétés, qui savent maintenant mieux ce que la F1 peut leur apporter. Il faut être patient, l’Inde en est seulement à ses balbutiements en matière de sport automobile et on ne peut effacer 10 ans de retard parce que nous avons organisé un Grand Prix. Il a été un élément déclencheur, maintenant il faut plus de courses nationales pour exploiter ce potentiel de manière adéquate."

Même son de cloche du côté de Karun Chandhok, qui lui s’est déjà fait une raison : il ne compte pas piloter une F1 en course en 2012. "Peut-être que le GP d’Inde ne nous bénéficiera pas directement, à Narain ou à moi, mais il aidera certainement la génération de pilotes à venir en Inde. Mais vous connaissez la F1, beaucoup de décisions sont prises sur des considérations commerciales. C’est dur pour nous, pilotes. Les sociétés indiennes sont toujours en train d’analyser ce sport. C’est frustrant de regarder les courses sans pouvoir y participer. Mais il est peu probable que je roule en 2012. Comme je l’ai déjà dit, ma meilleure option est de poursuivre en tant que 3ème pilote et pour cela je continue à parler à plusieurs équipes."