Haas sur le point de dévoiler son 2ème pilote pour 2016

Gene Haas et Gunther Steiner seront dans le paddock du Grand Prix des USA ce week-end à Austin. Tout le monde va évidemment surveiller les déclarations des deux dirigeants de l’équipe Haas, qui fera ses débuts en F1 l’année prochaine, puisqu’il leur reste un pilote à confirmer.

Romain Grosjean a déjà été annoncé il y a un peu moins d’un mois et le deuxième pilote devrait être Esteban Gutierrez, un pilote nord-américain "étant une bonne chose pour le sport" selon Steiner.

Et la titularisation du Mexicain (ce week-end ou lors du GP du Mexique la semaine suivante), ne fait aujourd’hui plus beaucoup de doutes : l’autre pilote nord-américain capable de rouler en F1, Alexander Rossi, vient d’indiquer qu’il n’avait pas été retenu.

"J’ai été un peu surpris de voir que Haas était contre le concept d’un pilote des États-Unis chez eux," dit-il. "Mais je suis aussi parfaitement au courant que la F1 est autant un business qu’un sport."

Haas cherche en effet à promouvoir son activité industrielle hors des USA, où la société Haas Automation est déjà bien implantée et un des leaders sur son marché. Le Mexique et l’Europe sont deux marchés importants à conquérir.

Gutierrez dispose aussi de nombreux sponsors, dont Claro, ce qui est important pour une nouvelle équipe à la recherche d’un budget maximum avant de pouvoir attirer ses propres sponsors.

Alors faut-il s’attendre à une annonce ce week-end ? "Je ne sais pas s’ils le feront ou non," indique le patron du circuit d’Austin, Jason Dial. "Je n’ai pas été mis dans la confidence si c’est le cas."

Ce qui est clair c’est que l’association Haas - Ferrari donne déjà des cheveux gris à Mercedes.

"Je suis convaincu que nous ne sommes plus les favoris pour 2016. Ferrari a développé un partenariat très intelligent avec Haas et ils vont en bénéficier également. C’est quelque chose que Mercedes devra aussi considérer à l’avenir," indique Toto Wolff.

"Nous espérons que Ferrari sera une équipe forte en 2016. De mon point de vue, ce sera le rival à battre l’année prochaine ou au moins très, très fort."