Ferrari à la peine sans soleil, Mercedes sans consignes

Ferrari n’a pas réussi à chatouiller les Mercedes pour la première ligne à Monaco, même avec les pneus super tendres. Sebastian Vettel comptait sur ces gommes pour faire la différence mais il manque encore quelques dixièmes à la SF15-T.

Le moteur Ferrari dispose à Monaco d’une nouvelle gestion de son énergie électrique, plus efficace. Son système d’alimentation en essence a de nouveau été vérifié par la FIA et rien à signaler, tout est conforme, comme pour les autres moteurs inspectés (Mercedes, Honda et Renault). Mais ce sont bien les pneus qui ont frustré Ferrari.

"Sebastian a fait du très bon travail. Cela aurait été un peu meilleur avec un peu plus de soleil, ce qui est mieux pour faire fonctionner les pneus," confesse le patron, Maurizio Arrivabene.

Toto Wolff a aussi constaté ces problèmes chez Ferrari.

"La Ferrari semble perdre beaucoup de temps quand les températures sont fraiches, de manière disproportionnée. Chaque F1 a son propre ADN, la nôtre n’a pas de force ou de faiblesse particulière selon le niveau de chaleur," confie le patron de Mercedes.

Quant aux pneus fournis par Pirelli, même les plus tendres présents à Monaco subissent les critiques des pilotes.

"Je vais devoir choisir mes mots avec prudence mais ces pneus, ils sont très durs alors que ce sont des tendres et des super tendres. Ils sont incroyablement durs et nous ferons tous un seul arrêt ici," déclare Hamilton.

La chaleur n’étant pas de la partie aujourd’hui à Monaco et Ferrari ayant du mal sans soleil, Mercedes peut donc s’attendre à un nouveau doublé. Hamilton et Rosberg seront en lutte pour la victoire si les deux pilotes prennent un bon départ à 14h. Mercedes ne donnera pas de consignes, comme d’habitude.

"Nous n’interfèrerons pas dans leur duel. Nos pilotes savent ce qu’ils font, même si Monaco est toujours un peu spécial car vous pouvez vous retrouver dans les barrières bien plus facilement qu’ailleurs. Mais comme nous n’avons pas eu d’incidents lors des dernières courses entre eux, nous n’avons aucune raison de donner des consignes."