Coletti est confiant pour sa dernière demi-journée

Après sa première journée d’essais au volant de la Toro Rosso STR6, hier, Stefano Coletti s’estime bien préparé pour la suite des événements. Aujourd’hui, c’est Kevin Ceccon qui est testé par l’écurie italienne. Les deux jeunes pilotes se partageront la monoplace demain pour la dernière journée d’essais à Abu Dhabi.

Stefano Coletti, qui avait remporté une course de GP2 Asia sur ce même circuit un peu plus tôt cette année, a bouclé 87 tours de Yas Marina et a terminé 11e sur la feuille des temps. Mais comment vit-il cette journée d’attente en bord de piste ? « Mon cerveau va beaucoup travailler », a confié le Monégasque à Autosport. « En fait, je suis content de ne pas faire ma demi-journée aujourd’hui, mercredi. C’est toujours bon d’avoir une pause et de revenir dans la voiture. Ensuite, lorsque vous reprenez, tout devient plus facile ».

« C’est comme quand vous passez de la Formule BMW à la F3 ou de la F3 au GP2, c’est toujours très dur physiquement et mentalement car on apprend beaucoup de nouvelles choses. Et puis, le deuxième jour, c’est plus facile parce que pendant que vous dormiez, votre cerveau a continué de travailler sur tout ça », a ajouté le pilote de 22 ans.

Revenant sur sa journée d’hier, le Monégasque a confié ses impressions sur les sensations que l’on peut ressentir pour la première fois au volant d’une F1. « C’était impressionnant. Pas la vitesse en soi, car on ne sent pas vraiment la vitesse en ligne droite, mais plutôt au niveau des passages en courbe. C’est incroyable. Au début, vous pensez que la voiture ne peut pas le faire mais, si vous gardez votre pied bien au fond il y a une quantité incroyable d’appuis ».

Accidenté à Spa lors d’une course de GP2 cette année, le Monégasque avait souffert d’une fracture au niveau du dos. « Mon dos me fait encore un peu mal mais, c’est lié à mon accident. Au niveau de mon cou, il n’y pas eu de problème. En fait, j’ai été surpris par cela, mais c’est une piste où il n’y a pas beaucoup de virages à haute vitesse », a conclu Stefano Coletti.