Boullier regrette le système de pénalités

Il trouve "triste" la situation d’Alonso et de Button en Autriche

Par Paul Gombeaud

21 juin 2015 - 08:28
Boullier regrette le système de (...)

Le directeur de course de McLaren, Eric Boullier, s’est dit "attristé" par les règles des pénalités mise en place pour la saison 2015. En raison de plusieurs changements sur leurs monoplaces, Jenson Button et Fernando Alonso ont tous les deux été pénalisés de 25 places sur la grille de départ du Grand Prix d’Autriche.

Celles-ci ne pouvant être respectées en intégralité suite aux qualifications, les deux champions du monde subiront des sanctions supplémentaires en course, ce qui anéantit tous leurs espoirs avant même le départ de la course.

Ce genre de mésaventure devrait se reproduire à de nombreuses reprises cette année et la saison calvaire de McLaren-Honda est loin d’être terminée.

"Je suis certain que nous allons nous retrouver dans le Guiness Book des records du monde à la fin de l’année ! Aujourd’hui nous devons respecter les règlements, mais je trouve qu’il est triste pour la F1 d’avoir deux pilotes tels que Jenson et Fernando en fond de grille," déclare Boullier.

"C’est la même chose pour tout le monde, nous devons accepter ces pénalités comme tout le monde le ferait. Lorsque vous voyez d’autres motoristes souffrir après trois années de développement, je pense que nous devrions tous repenser le système mis en place. Car celui-ci est bien trop dur. Peut-être même trop ambitieux quand on sait à quel point il est difficile d’allier technologie et fiabilité."

McLaren n’a pas inscrit de point depuis Monaco et ne le fera sans doute pas ce week-end. L’équipe progresse-t-elle autant qu’elle le dit ?

"Nous progressons," affirme Boullier. "Si nous retournions en Australie, en Chine ou à Bahreïn, nous ferions mieux. Les pistes nous correspondent plus ou moins selon leurs caractéristiques. Nous avons des faiblesses qui sont plus ou moins mises en évidence selon les tracés. Nous ne sommes pas inquiets. Nous travaillons dur afin de nous assurer que notre concept fonctionne. Mais il nous faut adopter une approche extrême pour rattraper Mercedes et c’est le bon moment pour le faire, il n’y a donc aucune raison de s’inquiéter."

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