Bilan de la saison 2013 : Pastor Maldonado

Une saison houleuse sur la piste et en dehors

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28 décembre 2013 - 13:47
Bilan de la saison 2013 : Pastor (...)

Après une très bonne saison 2012 lors de laquelle il avait notamment gagné le Grand Prix d’Espagne et signé de belles performances tant en qualifications que durant les courses, Pastor Maldonado était attendu au tournant pour confirmer cette progression, alors qu’il se retrouvait de nouveau avec un équipier débutant et qu’il devait endosser le rôle de leader expérimenté. Il faut reconnaître que Valtteri Bottas aura donné du fil à retordre au Vénézuélien qui n’en avait pas toujours besoin.

Au volant d’une Williams qui n’était que l’ombre de celle de la saison précédente, Maldonado s’est très vite montré brouillon, abandonnant lors des premières courses alors que sa vitesse de pointe était très nettement supérieure à celle du Finlandais. Et alors que Bottas progressait, Maldonado s’énervait. Le Vénézuélien a multiplié les bourdes et les déclarations maladroites en fin de saison tout en ne profitant pas du léger regain de forme de son équipe lors des dernières manches.

Meilleure place en course : 10
Meilleure place en qualifs : 13
Meilleurs tours : 0
Podiums : 0
Points marqués : 1
Devant son équipier (course) : 11/19
Devant son équipier (qualifs) : 7/19
Abandons : 3

Perspectives pour 2014

La rupture était donc consommée entre l’équipe et son pilote, et Maldonado se remettait très rapidement sur le marché des transferts, vantant sa vitesse de pointe indéniable tout autant que les millions de dollars apportés par son soutien personnel, PDVSA. C’est finalement Lotus qui donnera une nouvelle chance à Maldonado l’an prochain.

Aux côtés d’un Romain Grosjean désormais solide et rapide, Maldonado devra contrôler ses accès de nervosité tout en ne perdant pas de sa vélocité. Un défi important à relever pour lui tant on sait qu’il se laisse rapidement déborder par la pression de l’enjeu, y compris quand celui-ci n’est pas énorme. S’il y parvient, aidé d’Eric Boullier, il sera capable de très bonnes choses, comme on avait vu de sa part en 2012.

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