Bien régler sa voiture pour Spa-Francorchamps

1. Moteur

Nécessité d’une forte puissance en haut. Cela est particulièrement utile pour la montée du Raidillon et la ligne droite de Kemmel qui suit parce qu’elle continue légèrement en montée jusqu’au virage 5. La puissance est récompensée sur plusieurs portions du circuit, en raison de son tracé sinueux.

2. Freins

Il y a peu d’exigences sur les freins, aussi l’objectif est-il de les garder en température pour une efficacité immédiate quand c’est nécessaire. Il y a trois zones de freinage importantes : au premier virage, à la chicane du virage 5 et à la chicane de l’ancien arrêt d’autobus. Ces endroits offrent aussi les principales opportunités de dépassement.

3. Suspension

C’est un circuit principalement de haute vitesse et les vibreurs ne sont pas tellement attaqués. Aussi la suspension est-elle calibrée pour un équilibre à haute vitesse plutôt que pour des enchainements lents.

4. Aileron arrière

C’est un circuit d’efficacité aérodynamique où il faut un appui correct sans générer une trainée pénalisante. L’aileron est braqué de façon similaire au Canada, ce qui est un réglage d’appui moyen.

5. Pneus

Pirelli a désigné les pneus tendres et les médiums ce qui pourrait mettre un peu de piment parce que le circuit est exigeant pour les pneus. Par ailleurs, la météo peut se montrer très variable dans les Ardennes, y compris au cours d’un même tour.

6. Aileron avant

En contraste avec les circuits plus lents, on met un peu plus d’aileron avant pour diminuer le sous-virage dans les courbes rapides.

Notes de piste

— Le départ est en montée, obligeant les pilotes à tenir la voiture sur les freins. Un léger mouvement peut parfois être un problème.

— Le premier virage est serré et entraîne fréquemment un fracas au premier tour. Gros freinage pour descendre à 60 km/h.

— Descente de l’Eau Rouge vers le Raidillon, avec une compression de suspension extrême dans la cuvette entre les deux versants des collines. Il faut une bonne puissance moteur pour la remontée.

— A fond sur la ligne droite de Kemmel jusqu’aux Combes.

— Les vitesses maxi atteignent 330 km/h, une des plus élevées de la saison, avant un freinage pour le virage à droite en troisième à 140 km/h.

— Rivage offre une difficulté parce que c’est un virage à 180 degrés à moyenne vitesse menant directement sur le virage 9. Il faut ici un bon équilibre et une bonne capacité au changement de direction.

— Pouhon est un gauche très rapide attaqué pratiquement à 300 km/h.

— Le virage 14 se négocie à 140 km/h. Les voitures accélèrent ensuite dans la courbe Paul-Frère, autour de 240 km/h, avant les courbes 16 et 17 qui passent à fond.

— La portion rapide requiert un bon équilibre général de la voiture et une excellente efficacité aérodynamique. On atteint des vitesses autour de 300 km/h.

— Gros freinage pour entrer dans la chicane à la fin de la portion rapide prolongée. Les freins doivent être efficaces instantanément. Bonne opportunité de dépassement.

Source Lotus Renault GP