Alonso, un réveil difficile ce matin

Fernando Alonso était très déçu hier d’avoir perdu le titre sur une erreur stratégique. Loin de condamner son équipe, il a fait front avec et accepté sa part de responsabilité. En décidant de suivre la stratégie de l’autre pilote Red Bull, Vettel a pu être sacré et ce matin la déception était encore grande pour l’Espagnol.

"Le réveil ce matin a été difficile après la déception d’hier, je ne peux pas le nier. Cela blesse d’être si proche du but et de le laisser filer comme ça. Mais c’est la loi du sport et on doit l’accepter. Ce chapitre final de la saison ne doit pas effacer toutes les choses positives que l’on a faites cette année. Et je répète que pour moi cela a été une année au top, avec beaucoup de moments merveilleux comme la victoire à Monza. Cette fin amère n’effacera jamais cela de ma mémoire," commente Alonso.

Ferrari a connu un temps où la chasse aux sorcières était monnaie courante à Maranello. Pas question pour Alonso d’accuser qui que ce soit. "Cela ne servirait à rien de pointer qui à mal fait les choses : un championnat qui se perd pour 4 points au bout de 19 courses peut-être perdu en tant d’occasions, pas seulement à la fin. On est une équipe, on gagne ensemble, on perd ensemble."

"Je suis heureux chez Ferrari," poursuite Alonso. "On est tous fiers de faire partie de cette famille, nous sommes un grand groupe et on va le démontrer, même après ces moments amers qui ont touché tout le monde. Je sais qu’à Maranello tout le monde travaille déjà très dur sur la nouvelle voiture, pour qu’on soit encore plus compétitifs l’an prochain."

Rentré en Europe pour quelques jours, il sera de retour à Yas Marina pour les essais Pirelli et faire ainsi une croix sur 2010. Massa conduira vendredi, lui samedi. "Je suis déjà impatient de tester ces nouveaux pneus Pirelli. Nos mécaniciens sont restés pour préparer au mieux ces essais, c’est l’esprit de notre groupe : réagir tout de suite, travailler encore plus, pour la victoire. C’est pour cela que je suis encore plus amoureux aujourd’hui que jamais de Ferrari."