Alonso ne se souvient que des bons moments en F1

Fernando Alonso n’en est pas encore à devoir penser à la fin de sa carrière en F1, mais son parcours dans la discipline reine du sport automobile est déjà très long puisque c’est en 2001 qu’il avait débuté au volant d’une modeste Minardi. Que retient le champion espagnol de ce parcours fait de hauts et de bas ?

“Lorsque je regarde en arrière, je ne ressens que du bonheur,” déclare Fernando Alonso. “J’ai vécu des moments joyeux que je n’aurais jamais imaginé vivre. Ce fut un privilège de vivre cela. J’ai aussi fait des sacrifices, je n’ai par exemple pas une vie normale. Je n’ai pas d’amis de l’école ou de l’université, je n’ai pas une vie sociale normale, mais comme je l’ai dit, c’est un privilège d’être en F1, car j’y ai vécu des moments qui m’ont donné une très grande satisfaction. Lorsque je regarde derrière moi, je ne vois donc que de belles choses.”

A quel moment avez-vous réalisé que vous alliez devenir un très bon pilote ?

Fernando Alonso : Jamais ! Je me souviens de ma première année chez Minardi, je ne savais pas si mon contrat allait être renouvelé pour l’année suivante, mais au moins, j’allais pouvoir dire le reste de la vie que j’avais fait de la F1. C’est ce que je pensais à l’époque. Je ne pensais pas que j’allais aller plus loin que ça. Ensuite j’ai remporté deux titres mondiaux et je me suis dit que j’allais pouvoir dire que j’avais été champion du monde, mais je n’ai jamais pensé atteindre un niveau nécessaire pour que les gens me respectent pour ce que je suis.

Quelle est la course idéale pour vous ?

FA : La course idéale est celle que je gagne. Cela n’a pas d’importance que vous le faites après avoir dominé du début à la fin ou si vous gagnez après avoir fait un dépassement dans le dernier virage. La seule chose qui compte, c’est de gagner la course. Toutes les victoires ont des saveurs différentes, on ressent cela très intensément. Je pense que la victoire est plus importante que la façon d’y arriver.

Est-ce vrai que rouler pour Ferrari est différent que rouler pour une autre équipe ?

FA : Ferrari est une équipe historique, une équipe qui a toujours été présente en F1 et elle représente donc toujours quelque chose de particulier. C’est la légende Ferrari, c’est une passion et une façon d’aborder les courses de la part des mécaniciens et des ingénieurs. Toute l’Italie est derrière Ferrari, c’est une marque très puissante. Piloter pour Ferrari est donc plus excitant que le faire pour une autre équipe.

Quelle a été votre meilleure journée en F1 ?

FA : Je pense que cela s’est passé en 2005 au Brésil lorsque j’ai remporté le titre pour la première fois. Le premier titre est un moment inoubliable dans une carrière.

Quelle a été votre meilleure journée avec Ferrari à ce jour ?

FA : Je pense que cela s’est passé à Valencia en 2012, chez moi en Espagne devant mon public et ma famille. C’est une course que j’avais commencée en onzième position. On n’espère jamais gagner lorsqu’on est si loin sur la grille de départ, mais tout s’était passé à la perfection ce dimanche. Je n’aurais jamais pu être plus heureux que ce jour-là.