Aitken se verrait bien remplacer Sainz chez Renault

Le pilote d’essais de Renault, Jack Aitken, lorgne également sur un baquet en 2019. Alors qu’il va disputer sa première saison en Formule 2, aux côtés de son homologue chez Mercedes, George Russell, Aitken reconnaît viser le baquet de Carlos Sainz si celui-ci retourne dans le giron Red Bull à la fin de cette saison.

"C’est une proposition réaliste, même si Renault n’en dit pas de même !" lance-t-il. "J’ai besoin de rendre cette proposition réaliste. Elle dépend de mes résultats, et si Carlos part, ils pourraient me donner l’opportunité de prouver ma valeur, à condition que je sois performant en F2."

"C’est difficile à quantifier, je n’ai pas reçu de chiffre du genre ’vous devez être à telle place’. Ils savent quel est le niveau et ils savent où je dois être et ils vont regarder cela. Pour moi, ça signifie que je veux gagner des course et battre les autres débutants. Je me fixe des objectifs élevés mais ils doivent l’être, on parle de F1."

Aitken a récupéré sa super-licence ce jeudi et espère avoir une chance en essais libres cette saison : "Je suis prêt techniquement. Je n’ai pas piloté la voiture cette année hormis dans le simulateur mais j’espère y goûter rapidement, soit après Barcelone, soit après Budapest."

"En F2, il n’y a pas de raison que je ne fasse pas de bonnes choses. En F1, ils analysent nos résultats aussi. Au final, si l’on est bon dans l’un et mauvais dans l’autre, c’est difficile. Il faut être performant dans les deux."

Aitken sait donc ce qu’il a à faire et estime qu’il ne pourrait pas être en meilleure position : "Le plan est bien prévu mais vous ne savez jamais ce qui peut arriver. Je pense que je suis au bon endroit. Pour le moment la voiture est exactement à la bonne place en milieu de peloton et solide, et je pense que nous ferons un podium assez vite."

"Cette progression ne peut que continuer jusqu’à ce qu’ils aient ce qu’ils veulent et ils sont impliqués auprès de l’académie. Donc si je continue de faire de bons résultats c’est une bonne nouvelle, mais c’est la partie la plus importante de l’équation."