Mathieu Arzeno en questions

Avant le départ du Tour de Corse ce jeudi

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8 mai 2012 - 09:17
Mathieu Arzeno en questions

Comment vous êtes vous préparé pour ce Tour de Corse ?

Je me sens très bien préparé. Ca va être mon troisième rallye dans la voiture, après le Monte-Carlo et l’Irlande, donc je pense que je commence à la comprendre. Nous avons également fait beaucoup de travail pour optimiser la voiture avec les pneus Pirelli, et ça fonctionne bien. Évidemment, il sera important de faire un travail solide lors des reconnaissances, pour ensuite avoir de bonnes notes. Après, ça sera notre point de départ et j’espère que nous serons en mesure de démontrer notre rapidité.

Quelle approche allez-vous avoir ?

Nous voulons commencer avec un rythme rapide, mais un que nous pourrons tenir sur l’ensemble du rallye. Bien que je ne sois jamais allé en Corse, je suis assez confiant car les routes semblent assez similaires à celles que je connais près de chez moi, à Marseille. Donc nous devons vraiment faire que cet avantage compte.

Peugeot a un beau palmarès en Corse, quel est votre premier souvenir de l’événement lorsque vous étiez plus jeune ?

Mes souvenirs de ce rallye sont pour la plupart de mon père : il a participé au Tour de Corse en 1987 avec une Renault 5 GT turbo, et il m’a un peu raconté ses expériences. Et puis bien sûr, je me souviens avoir regardé la victoire de Thierry Neuville l’an passé, à la télévision. C’était vraiment impressionnant, à la fois de sa part et de Peugeot.

Vous serez l’un des meilleurs pilotes français en Corse – la pression est-elle grande ?

Je suppose que cela crée beaucoup d’attention, mais je ne pense pas vraiment qu’il s’agit d’une pression. Je trouve ça sympa, que les gens s’intéressent et qu’ils viennent parler avec moi. En fait, il y aura beaucoup de pilotes français très rapides. Je pense à Bryan Bouffier et Pierre Campana en particulier. Si je peux me battre avec eux, alors je serai très heureux.

Votre performance en Irlande vous donne-t-elle un regain de confiance ?

L’Irlande s’est révélée être une très bonne expérience et cela m’a donné beaucoup de confiance. Par rapport aux Škoda, nous n’étions pas si rapides, mais nous nous battions avec les meilleurs des autres, sur un terrain qui ne nous était pas familier, alors que la plupart étaient des spécialistes locaux. En Corse, on aura un peu la situation inverse : nous serons plus dans le rôle des spécialistes locaux, et on verra donc comment nous nous comporterons face aux compétiteurs réguliers. J’espère vraiment que nous pourrons bien faire. Pour le moment je me sens très bien.

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