Conquest Endurance mise tout sur les derniers meetings

Fort d’une victoire à Road America, le Conquest Endurance pouvait nourrir de gros espoirs de victoire dans les rues de Baltimore. Tout ne s’est pas déroulé comme prévu pour la Morgan 2012 LMP2 de Heinemeier-Hansson/Plowman avec une pénalité suite à un contact du Danois avec une auto plus lente, puis une suspension cassée.

Au final, la #37 s’est classée troisième de la catégorie LMP2. Pourtant, David Heinemeier-Hansson s’est emparé de la tête après seulement 8 tours, pour porter son avance à 30 secondes peu avant l’heure de course. Le stop&go d’une minute a mis à mal la marche en avant de l’équipage, avant que la suspension ne fasse des siennes.

Eric Bachelart, Team Principal, revient sur le meeting du Maryland : « Nous étions venus en pleine confiance pour décrocher notre troisième victoire mais nous n’avons guère été vernis. L’auto était compétitive et David a fait du très bon travail pour construire une solide avance face à nos concurrents. Malheureusement, le stop&go a été très sévère et c’est ce qui nous a coûté la tête. Nous avons réussi à revenir très proche à la faveur d’une neutralisation, mais la casse de la suspension sur cette piste rugueuse à stoppé nos efforts. Nous n’allons pas baisser les bras en attaquant très fort pour remporter les deux prochaines courses et terminer la saison sur une bonne note. Une fois de plus, nos pilote et l’équipe ont fait du très bon travail tout le week-end. L’alchimie est parfaite dans l’équipe et je suis convaincu que nous serons encore plus forts lors des prochains meetings. »

La sanction à l’encontre de David Heinemeier-Hansson a été un peu dure : « Je ne suis pas vraiment d’accord avec la décision des commissaires, non seulement parce que j’ai tout fait pour effectuer un dépassement propre, mais aussi pour être précautionneux afin de ramener l’auto intacte. Donc avoir une pénalité de 60 secondes pour quelque chose comme cela alors que le départ était bon avec une avance importante, est très frustrant. Finalement, nous avons eu d’autres problèmes, alors peut-être que cela n’a pas d’importance mais la pilule reste difficile à avaler. La journée a été très difficile. »

Martin Plowman est tout aussi déçu du week-end : « C’était pour nous déchirant. Nous avions une auto rapide et elle aurait pu l’être encore plus. Il a fallu nous battre avec les problèmes, ce qui fait que nous n’avons pas pu montrer tout le potentiel. Le départ a été excellent et je ne pense pas que la pénalité de David soit justifiée. J’ai ensuite poussé aussi fort que possible. Et lors du dernier restart j’ai tout fait pour réduire l’écart avec Level 5, mais la suspension a cédé. C’était assez effrayant car au Turn 3 ma roue avant droite ne touchait plus le sol et je me dirigeais tout droit vers le mur. Par chance j’ai réussi à l’éviter. J’ai essayé de revenir au stand mais le problème de roue était si compliqué que le moteur s’est coupé. C’était une journée difficile pour nous tous. »