Berthon espère que la malchance voudra bien le lâcher

Cinq jours après Francorchamps, le « Toboggan des Ardennes », voici Monza, le « Temple de la Vitesse », où les GP2 atteignent 340 km/h sur la ligne droite ! Un nouveau rendez-vous important pour Nathanaël Berthon.

Nathanaël Berthon espère que la malchance voudra bien le lâcher en Lombardie. “L’an dernier, rappelle-t-il, j’ai fait un tour et demi, sur les deux courses de WSR Formule 3.5 auxquelles j’ai participé ! Dans la première, mon embrayage a lâché à l’amorce du deuxième tour… Puis ma boîte de vitesses a explosé, quasiment sur la grille de départ de la seconde. Heureusement, j’ai quelques repères en qualifs, où je m’étais classé à 3 dixièmes de Daniel Ricciardo, mon équipier en 2011, malgré un gros déficit en vitesse de pointe”.

Digérée, la frustration du week-end dernier ?

Spa-Francorchamps n’a guère été gratifiant en terme de résultat, mais très positif en matière de performance. Je suis confiant pour Monza. J’ai été deux fois au mauvais endroit au mauvais moment à Spa… Mais je ne veux retenir que mon rythme en course, et les paroles de mon ingénieur dans la radio de bord à la fin de la deuxième, dimanche matin. « Tu as fait une course incroyable, c’était vraiment époustouflant, tu étais une seconde au tour plus rapide que Fabio ».

Spa 2012, Monza 2011… Tu en as des revanches à prendre !

En effet ! C’est pourquoi j’ai recommencé à m’entraîner dès le début de la semaine sur simulateur, en Italie. C’est dans la région de Venise, à 2 heures et demi de route de Monza. Là, nous travaillons en immersion totale. Nous sommes dans une monoplace de GP2, sur la reproduction du circuit à venir, avec les mêmes retours de force, des mouvements identiques, des images qui bougent dans les rétroviseurs. Nous couvrons une centaine de tours dans la journée, par séries de 3 ou 4, en modifiant les réglages comme dans la réalité. C’est très bien pour la concentration.

Quel jugement portes-tu sur le circuit de Monza ?

Une piste façon vieille école, un peu défoncée, assez étroite, avec des rails tout proches, où la pointe de vitesse est la plus grande de la saison : 340 km/h. Le parc est magnifique, le cadre encore plus beau que celui des Ardennes belges.

Et l’aspiration y joue un rôle très important !

Nous avons évoqué la question avec Fabio Leimer, mon équipier, mais nous n’avons encore rien décidé. C’est un aspect à ne pas négliger en qualifications.