Aston Martin F1 a été induite en erreur par les simulations
Une mauvaise corrélation qui a "perturbé l’équilibre" de l’AMR23
Aston Martin F1 a commencé sa saison en grande forme, mais a rapidement vu ses performances s’effondrer, à mesure que l’équipe apportait des évolutions. Dan Fallows, le directeur technique, reconnait que les modifications ont perturbé la monoplace.
"Nous pouvons voir où nous nous sommes trompés en perturbant l’équilibre de la voiture" a déclaré Fallows. "Nous avons compris pourquoi cela a nui à notre performance globale. Maintenant, il s’agit de s’assurer que nous ne commettrons plus les mêmes erreurs : cette année a certainement été une année d’apprentissage."
Eric Blandin, le directeur technique adjoint, révèle que ce sont les outils de simulation d’Aston Martin qui ont mené l’équipe à des erreurs de conception. Mais l’équipe a corrigé les causes et les conséquences de ces ratés.
"Nous avons été guidés dans une certaine direction par nos outils de simulation en matière d’aérodynamique, et nous avons suivi une voie qui n’était pas la bonne. Je pense que nous avons maintenant corrigé le problème avec le nouveau package" indique Blandin.
Blandin est conscient que la corrélation n’était pas assez bonne : "Il faut toujours apporter des améliorations, en permanence. Nous améliorons constamment notre simulation. Un outil de simulation est aussi bon que ce que vous mettez dans la simulation. Il s’agit donc de mieux comprendre et d’essayer d’améliorer la corrélation."
Avoir une voiture polyvalente dans tous les virages
Tom McCullough, le directeur de la performance, révèle que le défi de l’équipe de Silverstone cette année a été de rendre la voiture plus versatile, afin qu’elle soit rapide dans tous les types de virages.
"En fin de compte, avec cette génération de voitures, être fort dans les virages à basse et haute vitesse, à partir d’une optimisation de la hauteur de caisse à l’arrière, est un peu un défi sans avoir de dérapage, et en sachant comment s’en approcher" a déclaré McCullough.
"C’est toujours la question qui se pose aujourd’hui, deux ans plus tard, pour tout le monde. Si vous regardez notre voiture, elle n’a pas été particulièrement forte à la fois dans les virages à haute vitesse et les virages à basse vitesse."
"Nous sommes donc incapables de faire l’un ou l’autre raisonnablement bien, presque depuis le début de l’année. Ce que nous essayons de faire, c’est d’avoir un ensemble qui nous permette d’être forts à la fois à des hauteurs de caisse plus basses et à des hauteurs de caisse plus élevées."
"Nous n’avons pas rendu la voiture plus simple à piloter. Mais les évolutions que nous avons apportées à Austin sont plus faciles à conduire. Mais il faut toujours trouver un équilibre entre cela et la rapidité. Ce que nous essayons de faire, c’est d’avoir une voiture qui peut participer à 24 courses et être compétitive."
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