Quand Alonso répond à ses fans - Partie 2

Suite des questions et réponses avec le pilote Ferrari

Par Franck Drui

6 mai 2012 - 11:35
Quand Alonso répond à ses fans - (…)

Fernando Alonso a demandé à ses fans de lui poser des questions régulièrement via les réseaux sociaux et va répondre de temps à autres aux meilleures d’entre elles. Le choix n’a pas été simple pour le pilote Ferrari qui en a déjà reçu plus de 7000 !

Voici la deuxième partie de ses réponses. La première partie est disponible ici.

D’autres suivront dans la journée sur notre site.

Pour voyager sur les différents GP, utilisez-vous les vols aériens conventionnels ? Ou Ferrari fait-elle un charter ?

Nous utilisons les vols aériens normaux. Pour quelques courses en Europe, il y a quelques charters avec Toro Rosso, en partance d’Italie. Si je suis en Italie, avant ou après une course, je vais avec eux !

Que faites-vous quand la course est terminée ? Où allez-vous ensuite ?

Quand la course est terminée, il faut aller se peser à la FIA puis répondre aux différentes télévisions. Ensuite vous pouvez changer de vêtements, prendre une douche et ensuite il faut encore répondre aux questions de la presse écrite. Après cela, nous prenons un goûter puis c’est le débriefing d’après course avec tours les ingénieurs, qui prend généralement une heure. Ensuite c’est direction l’aéroport pour rentrer à la maison, aller sur un évènement promotionnel ou à Maranello pour travailler sur le simulateur.

Quelle est la différence entre vos deux préparateurs physiques ?

Je travaille avec Fabrizio Borra depuis de nombreuses années. Il est en charge de tout ce qui est technique, médical et fitness. Avec Edoardo Bendinelli, c’est beaucoup plus axé sur le physique, l’amélioration de ma forme. Avec l’entrainement et les techniques ostéopathiques, nous devons toujours maintenir notre corps à 100%. Avec cette préparation je bénéficie du meilleur des deux et je suis prêt à répondre à toutes les demandes sportives, et pas seulement celles nécessaires à un pilote. Je peux affronter tous les sports imaginables. Alors on peut dire que je suis dans de bonnes mains...

Est-ce que vous vous considérez comme un pilote prudent et calculateur ? Avez-vous perdu de votre agressivité avec l’âge ?

Je ne pense pas être devenu prudent ou calculateur, je pense être compétitif, un battant, jusqu’au dernier tour d’un GP. Avec plus ou moins de succès, de plus ou moins bons résultats. J’ai toujours l’esprit combatif. Je ne pense pas avoir perdu d’agressivité au fil des ans, j’ai même fait le meilleur de ma vie lors de mes deux dernières années, avec Ferrari.

Partagez-vous toujours l’argent de la victoire avec vos mécaniciens ?

Oui, je pense que c’est normal de partager avec ceux qui vous ont aidé à aller sur le podium ou gagner la course. Ce ne serait pas juste pour moi de prendre tout le crédit pour ça.

Il y a des filles qui pilotent en MotoGP et nous avons vu des filles pilotes d’essais en F1. Que pensez-vous de courir un jour à côté de filles ?

Ce serait fantastique de partager la grille de départ avec des pilotes féminins ! C’est l’une des bases, je pense, de tout sport, que tout le monde puisse pratiquer à égalité.

Tous les athlètes se blessent un jour. L’avez-vous déjà été et si oui, quelles blessures ?

Oui, quelques fois. Parfois ce sont de petites blessures musculaires, des tendinites, un mal au cou suite à de la fatigue. Mais c’est comme dans tout sport. Je pense que la fois où j’ai le plus souffert, c’était au début de la saison dernière, quand j’ai eu mal au nerf sciatique, ce qui m’a causé beaucoup de douleurs dans la jambe vers la fin des courses. J’ai déjà eu de la fièvre à la fin de quelques courses. Je me sentais comme étant allé aux limites de mes forces.

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