Le guide d’un ingénieur sur le circuit de Silverstone
Tout ce qu’il faut savoir...
Le circuit
Virage 1 : la bosse d’Abbey a été rectifiée en 2011 après que les pilotes se soient plaints de sa sévérité, ce qui rend ce virage beaucoup plus simple qu’auparavant.
Virage 7 : dans Luffield, il est impératif d’avoir un sous-virage réduit au minimum afin de garder une bonne vitesse sur la ligne droite qui elle-même commande l’entrée dans Copse, puis l’enchainement du complexe de Becketts et ensuite Stowe.
Virage 9 : attaqué pratiquement à fond, Copse est un des virages les plus redoutables de la saison.
Virages 11/12/13 : un bon équilibre général est essentiel dans l’enchainement très rapide du complexe de Becketts, abordé à plus de 300 km/h, avec juste un soulagement minime sur l’accélérateur dans la série de virages.
Virage 16 : Vale est un des virages les plus lents du circuit. Il se négocie autour de 100 km/h et précède le dernier droit de Club avant la ligne droite de départ/arrivée.
La voiture
Aileron avant : il est possible de porter plus d’aileron avant ici que sur d’autres circuits pour équilibrer la voiture dans les courbes rapides. Cela aide aussi à réduire le sous-virage dans Brooklands et Luffield, ce qui est primordial pour garder de la vitesse dans la ligne droite qui suit, puis dans Copse et dans le complexe de Becketts.
Aileron arrière : après deux courses en ville, l’objectif passe d’un grip mécanique maximal à une efficacité aérodynamique maximale, avec les niveaux d’appuis requis pour cela.
Suspension : peu d’utilisation des vibreurs ici ou de quelque aspect particulier lié à la suspension puisque c’est un circuit typé aérodynamique. Il faut avoir une voiture stable pour passer les courbes très rapides comme Copse, Maggots, Becketts et Chapel et cela s’obtient à travers un compromis d’équilibre aérodynamique et de réglages de suspension.
Freins : à la différence du Canada ou de Valence, où il faut se battre pour refroidir les freins, ici il s’agit de les maintenir à bonne température. Silverstone est très peu exigeant sur les freins en raison de la grande quantité de courbes très rapides. En certains endroits, quand les pilotes doivent s’en servir, ils peuvent être un peu froids. Aussi faut-il s’assurer qu’ils restent en température pour fonctionner correctement.
Pneus : Silverstone n’est pas très différent de Barcelone dans le sens où les courbes à haute vitesse le rendent dur pour les pneus. Pirelli apportera les pneus en spécification originelle 2013, avec quelques modifications dans le processus de fabrication toutefois.
Moteur : Le tracé de Silverstone est relativement dur pour les moteurs parce qu’ils sont beaucoup utilisés dans les hauts régimes sur le tour.