Rentrée des classes pour Nathanaël Berthon

Nathanaël Berthon aborde la fin de saison GP2 avec la ferme intention de confirmer ses performances d’Espagne et de Hongrie. Questions-réponses express avant Spa ce week-end.

Alors, ces vacances ?

Toujours trop courtes… Mais impatient de retrouver le GP2 ! Je n’ai pas réellement coupé. Même à la mer, je me suis astreint à faire systématiquement du sport pour rester en forme. Et à rattraper le retard que j’avais pris au niveau de mes études. Là, c’est bon, je suis enfin à jour.

Il parait que vous vous êtes bien amusés avec Stéphane Richelmi ?

(Rire) Oui ! Nous avons monté un tournoi de karting en Italie avec d’autres pilotes, dont certains de rallye. 10 courses, 10 karts différents. J’ai gagné. Dégoûté le Stéphane !

Rentrée des classes rime avec bonnes résolutions. Les tiennes ?

Les dernières courses, surtout Budapest, se sont bien passées, je dois maintenir le cap pour finir dans les dix premiers au championnat.

Qu’y a-t-il dans ton cartable ?

Des cours bien appris et révisés pour Spa. C’est un circuit qui me correspond assez, sur lequel j’ai toujours fait de bonnes courses depuis 2008. Avec notamment une 1ere ligne (2e chrono) en WSR 3.5 il y a 2 ans.

Un circuit comme les autres ?

Non, bien sûr. Nous n’avons pas roulé depuis un mois, et il va falloir d’emblée avaler le raidillon de l’Eau Rouge à fond. Un mur que tu attaques à 270 km/h… ton volant devient de plus en plus léger… tu as l’impression que la voiture va décoller. Au sommet, surtout ne pas lâcher l’accélérateur, sous peine de perdre aussitôt le train arrière. On a toujours un peu d’appréhension avant d’aborder un tel monument. Sans parler des conditions atmosphériques qui peuvent changer plusieurs fois dans la journée. Mais après un tour, on n’y pense déjà plus.