Trois questions à Sébastien Loeb avant le Rallye de Turquie

Présentation du Rallye - Citroën World Rally Team

Par Franck Drui

10 avril 2010 - 13:01
Trois questions à Sébastien Loeb (...)

Une deuxième place puis deux victoires : la saison 2010 a plutôt bien débuté pour vous. Vous êtes déjà installé solidement en tête du Championnat…

« Ca me fait sourire, car certains semblaient penser que ma deuxième place en Suède trahissait une certaine démotivation de ma part ! Qu’ils se rassurent, je n’ai pas l’intention d’en rester à 56 victoires… Ce qui est intéressant, c’est que le championnat 2010 ne se résume pas à un duel entre Mikko Hirvonen et moi. Il y a aussi Jari-Matti Latvala, qui semble enfin en mesure d’allier régularité et pointe de vitesse, Petter Solberg ou Sébastien Ogier. Tous, y compris Dani, sont capables de s’intercaler aux premières places. Pour l’instant, cela m’est plutôt profitable, mais cela peut aussi me rendre la tâche plus difficile. »

Le Rallye de Turquie se déroule sur un nouveau parcours. Qu’est-ce que cela change pour vous ?

« Cela nécessite beaucoup plus de concentration de ma part lors des reconnaissances. Quand nous avons déjà les notes et que la route n’a pas beaucoup changé par rapport à l’édition précédente, je sais où sont les gros pièges et je n’ai pas à m’en préoccuper. Nous ne retouchons alors que des points de détail. Lorsque nous reconnaissons une spéciale pour la première fois, c’est beaucoup plus compliqué. A 70 km/h (NDLR : en reconnaissances, la vitesse est limitée et contrôlée par GPS), je dois imaginer à quelle vitesse nous arriverons en course pour noter les virages et les bosses en conséquence. Lors du premier passage en course, nous nous faisons toujours un peu plus de ‘chaleurs’ que d’ordinaire. Il est donc préférable de garder un peu de marge et de bien corriger les notes pour le second passage. »

Une fois encore, le balayage devrait être au coeur des débats…

« Oui et je n’aime pas cela ! Je trouve dommage que l’attention se focalise là dessus plutôt que sur la bagarre que se livrent les équipages. Mon discours n’a pas changé depuis plus de deux ans : je pense que l’inversion de l’ordre de passage des 15 premiers lors des deuxième et troisième journées était la meilleure solution. Il n’y avait pas de calcul à faire et tout le monde devait attaquer d’un bout à l’autre. L’idée de transformer le shakedown en qualifications permettant aux pilotes de choisir leur ordre de départ est également intéressante. Quoi qu’il en soit, j’espère que la FIA fera rapidement évoluer la réglementation en favorisant l’équité sportive. »

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