Tour de Corse : réactions avant l’ES6
Au parc d’assistance
Les 118 équipages ont débuté cette deuxième étape avec les 36,43 km de l’ES5 (Orezza 2) puisque l’ES4 avait été précédemment annulée. Pour leur second passage dans cette spéciale, les concurrents ont dû affronter une route particulièrement glissante et le rallye a connu son lot d’incidents. Elfyn Evans reste un fragile leader du Tour de Corse, tandis que Jari-Matti Latvala prend la deuxième place provisoire au classement général.
7. NEUVILLE/GILSOUL :
« Les conditions étaient très difficiles, spécialement pour nous qui n’étions pas passés hier. Etre premier sur la route ajoutait à la difficulté. Je me réjouis de faire la spéciale de cet après-midi car c’est un gros morceau avec beaucoup de kilomètres. J’espère prendre beaucoup de plaisir. »
1. OGIER/INGRASSIA :
« Hier, nous étions à 10 km de Bastia lorsque la sélection de vitesses a commencé à être défaillante. J’étais bloqué dans un premier temps sur le 4è rapport avant que la boîte ne se bloque. Aujourd’hui je suis sur un mode différent. Il n’y a plus d’enjeu, si ce n’est la Power Stage, ce n’est donc plus la même motivation. Ce matin, les conditions étaient moins évidentes qu’hier. Je n’ai pas osé trop attaquer. »
2. LATVALA/ANTTILA :
« Les 15 premiers kilomètres de la spéciale étaient plutôt meilleurs qu’hier mais, ensuite, c’est devenu très humide et boueux. C’était alors difficile de trouver le bon rythme. J’ai abordé les spéciales d’aujourd’hui dans un état d’esprit vraiment différent. Je suis impatient de disputer le chrono de cet après-midi car je l’aime beaucoup. Il a du caractère mais il y a un petit risque de pluie. »
9. MIKKELSEN/FLOENE :
« Ce matin, j’ai un meilleur feeling avec la voiture, notamment au niveau des freins qui sont plus constants. Je me sens donc plus en confiance. Mon objectif cet après-midi est d’attaquer. Les choix de pneus vont être déterminants. »
4. OSTBERG/ANDERSSON :
« C’était vraiment piégeux. Un peu comme hier, sauf qu’hier on s’y attendait, mais pas aujourd’hui. Dans ces conditions ce n’est pas facile de trouver les bons réglages pour la voiture. »
3. MEEKE/NAGLE :
« C’est un peu comme un rallye sur terre. Je suis donc un petit peu sur la défensive. Cela dit, j’adore ces spéciales qui sont vraiment dans la tradition du rallye. C’est ce que tous les rallyes devraient avoir : une identité aussi forte. »
5. EVANS/BARRITT :
« C’était dur, particulièrement sur la fin. C’était comme si une couche de graisse recouvrait la route. C’est difficile, dans de telles conditions, de savoir doser son attaque. J’ai peut-être été trop prudent. Je suis toujours en tête mais je ne suis pas trop certain de l’être encore ce soir. Je sais que la spéciale de cet après-midi conviendra bien à Jari-Matti. »
20. PADDON/KENNARD :
« Nous n’avons pas fait le bon choix de pneus. Ce n’est pas facile de trouver le bon rythme avec seulement deux spéciales dans la journée. »
8. SORDO/MARTI :
« Je suis bien parti puis la spéciale est devenue très sale. J’ai alors eu du mal à être dans le bon rythme. Vu qu’on ne dispose plus des splits (temps intermédiaires) dans la voiture ce n’est pas facile de se situer en terme de performance. »
12. LEFEBVRE/PREVOT :
« C’était très délicat, je me suis donc montré très vigilant. J’ai calé dans une épingle où j’ai perdu une dizaine de secondes. Vu mon inexpérience sur ce type de terrain, je ne veux pas rouler à bloc. Dans la spéciale de cet après-midi j’espère être un peu plus à l’aise et prendre du plaisir. »
15. BOUFFIER/DE LA HAYE :
« J’étais pas trop mal ce matin même sans être éblouissant ! Je suis dans un wagon où je me bats avec quelques concurrents regroupés en quelques secondes. Je prends beaucoup de plaisir sur de telles spéciales. »
22. SARRAZIN/RENUCCI :
« Nous avons perdu de la puissance peu avant la mi-spéciale. C’est en fait la waste-gate du turbo qui est en cause. Nous allons donc pouvoir résoudre le problème à l’assistance. C’est frustrant car sans ce problème je pense que j’aurais pu faire un excellent temps comme hier. »
42. CAMILLI/VEILLAS :
« J’ai touché une pierre dans un virage, 200 mètres après le départ de la spéciale. Je n’ai pas pu l’éviter et j’ai crevé. J’ai continué pendant 1 km ou 2 puis j’ai dû m’arrêter pour changer la roue arrière droite. Je suis reparti sur un faux rythme avec l’angoisse de crever à nouveau. Il m’aurait alors fallu abandonner. Heureusement, la voiture est mieux réglée qu’hier et j’espère remonter sur mon équipier (Suninen) cet après-midi dans cette spéciale mythique. »
45. SUNINEN/MARKKULA :
« Je n’ai pas beaucoup d’expérience avec ce type de pneus. J’ai perdu du temps ce matin. J’espère me montrer plus audacieux cet après-midi. »
43. BREEN/MARTIN :
« Je ne suis pas très content de ma matinée. Je pense avoir perdu une vingtaine de secondes. Je compte sur de meilleures conditions cet après-midi pour reprendre le temps perdu. »
44. MAURIN/KLINGER :
« La route était plus dégradée qu’hier. Sans ouvreur, c’est un peu la surprise à chaque virage. Je n’ai pas pris trop de risques. »
38. LAPPI/FERN :
« Il y avait moins d’eau stagnante qu’hier mais il fallait rester très attentif. La spéciale de cet après-midi pourrait bien s’avérer cruciale. Elle devrait être plus propre mais il faudra tout de même faire très attention car on ne connait pas la météo. Le choix de pneus sera compliqué. »
57. ROSSEL/FULCRAND :
« C’était très compliqué, je n’ai pas pris de risques. Il y a quelque chose que je ne comprends pas : nous n’avons pas modifié les réglages de la voiture mais nous n’avions pas de grip quelles que soient les conditions de course. »
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