Olivier Quesnel : Le challenge est très intéressant

"Je ne suis qu’au début d’une aventure"

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25 août 2012 - 09:24
Olivier Quesnel : Le challenge est (...)

Olivier Quesnel vit son premier meeting du Championnat du Monde d’Endurance au sein du OAK Racing. Depuis le début de l’été, l’ancien homme fort de PSA en compétition a intégré la JN Holding de Jacques Nicolet afin de s’occuper du développement international des activités liées aux différents championnats d’Endurance, mais aussi de la diversification des activités sport automobiles. Loin de nous l’idée de revenir en arrière avec lui sur l’épopée Peugeot 908, mais plutôt d’aborder ses nouvelles fonctions sans oublier sa vision de l’Endurance actuelle.

Laurent Mercier : Olivier, comment se passe ces nouvelles fonctions au sein du OAK Racing ?

Olivier Quesnel : « Je ne suis qu’au début d’une aventure. Je découvre quelque chose de neuf. C’est pour moi une nouvelle étape, totalement différente de la précédente. Il a fallu travailler pour le rapprochement avec HPD concernant la motorisation de la OAK-Pescarolo LMP1 pour les deux dernières manches du Championnat du Monde d’Endurance. Il y a eu pas mal de déplacements à faire aussi bien en Asie qu’aux Etats-Unis. Il faut mettre en place la distribution des produits Onroak Automotive dans les différents championnats. Il y a des marchés et des pistes intéressantes. Cela représente beaucoup de travail et je suis quelqu’un de bien occupé. Il faut vendre des autos. »

Quels sont les marchés porteurs ?

« L’Europe est quelque peu bouchée, ce n’est un secret pour personne. En revanche, des possibilités existent aussi bien aux Etats-Unis qu’en Asie. Des discussions sont en cours, mais je n’ai pris mes fonctions que très récemment. Une chose est sûre, le challenge est très intéressant. Sur le plan sportif, Sébastien (Philippe) se débrouille très bien et à titre personnel, je ne vais pas réinventer le fil à couper le beurre (sourire). »

Justement, quel est votre regard sur l’Endurance actuelle ?

« Selon moi c’est une discipline promise à un bel avenir. Je suis maintenant de l’autre côté de la barrière et j’ai un regard forcément différent. Les équipes privées dépensent beaucoup d’argent et font énormément d’efforts pour être là et on a besoin de ces équipes pour avoir un plateau décent. Le législateur doit raisonner avec les privés. Auparavant, j’avais une vision nettement plus globale en étant pleinement concentré sur le travail à fournir. Il n’y aucun intérêt à voir les teams privés à 8 ou 10 secondes des meilleurs sur un tracé comme Le Mans. Trois secondes serait plus judicieux. Tout le monde serait gagnant, que ce soit le public, les organisateurs et les équipes. »

Quelle serait la meilleure solution pour réduire l’écart ?

« Il suffit de regarder ce qui se fait en Formule 1 où les écuries privées sont motorisées par celles de pointe. Les courses n’en sont que plus belles. Plutôt que de redescendre les Usines, il faudrait remonter les Privés. Le championnat du Monde Formule 1 n’a jamais été aussi ouvert. On vend du rêve même si les enjeux techniques sont toujours là. C’est une idée simple à mettre en place. »

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