Loeb et Elena répondent à quelques questions

Questions à Sébastien Loeb

Sébastien, félicitations pour cette septième victoire au rallye de Monte Carlo. Était-ce l’un de vos plus difficiles ’Monte’ avec les conditions climatiques de cette édition ?

Oui, ce fut un rallye très difficile cette année. Nous avons eu du mouillé, du sec, de la neige, de la glace et encore de la neige mouillée hier soir. C’était vraiment difficile. Il fallait commencer par être à l’arrivée et finalement, nous y sommes arrivés. C’est clair que c’était vraiment difficile et je suis vraiment heureux que ça soit terminé.

Vous avez dit que le Turini était inconduisible. A quel point était-ce difficile ?

Ce n’était pas amusant. J’aime conduire et nous avons fait quelques grandes spéciales, comme St Jean en Royan qui était composée de 20 kilomètres sur de la bonne neige où il était vraiment agréable de rouler. Hier soir, je pouvais simplement tout perdre à chaque virage. Je roulais très lentement. Je regardais dans mes rétroviseurs si Séb [Ogier] arrivait derrière tellement j’étais lent. Je ne savais pas ce que je faisais.

Quelles autres spéciales vous ont marqué ?

Beaucoup. Il y avait beaucoup de bonnes spéciales avec plein de neige. C’est quelque chose que nous n’avions pas eu au Monte Carlo ces dernières années. Pour moi, ce fut le premier Monte Carlo comme ça et St Bonnet était incroyable, c’était très glissant. Quand c’est ainsi, vous devez vraiment être parfait dans votre façon de piloter et j’ai apprécié cela.

Y a-t-il un sentiment de tristesse puisque ça pourrait être votre dernier Monte Carlo ?

Non, c’est un sentiment agréable de gagner celui-là. Pour le reste, je n’y pense pas. J’ai de nouveaux projets pour le futur, mais je suis vraiment heureux d’avoir gagné. C’est le plus difficile que j’ai remporté !

Sébastien, ferez-vous le Monte Carlo l’an prochain. Si non, allez-vous le manquer ?

Je ne sais pas. J’ai fait le choix de faire autre chose. Je n’ai pas fait le choix de rater ce que je fais maintenant. C’est clair, je suis en rallye depuis 10 ans et ça sera un changement. Je vais faire autre chose. Peut-être que je viendrai regarder l’année prochaine, je ne sais pas. C’est l’an prochain que je pourrai vous dire si je rate l’an prochain.

Questions à Daniel Elena

Daniel, votre septième victoire et peut-être la dernière au rallye de Monte Carlo, votre épreuve à domicile. Comment vous sentez-vous ?

Je serai au départ l’an prochain et j’essayerai de gagner en pilotant ! Je suis très heureux d’obtenir cette victoire, surtout de me retrouver sur le podium et d’y avoir écouté l’hymne nationale. Pour moi, c’est une émotion positive.

Quel était l’aspect le plus difficile de cette épreuve ?

C’est une question de notes. À chaque virage, nous devons lire les angles et corriger, ce qui est très difficile. Mais c’était tellement lent, ... nous avions le temps de lire ! Il y a beaucoup de pression sur les liaisons pour faire toutes les corrections. Quand nous avons débuté la dernière boucle au Turini, j’ai écrit la dernière correction au point de contrôle. Dans ces conditions, c’est très difficile pour le copilote.