La saison 2010 d’Endurance est lancée !

Dimanche, une première tendance nette de la saison Endurance devrait émerger et nous pourrons sans doute avoir une idée claire de l’écart qui sépare les forces en présence. C’est la période de l’année où tout est possible pour l’ensemble des écuries et où les choses sérieuses démarrent vraiment.

Cette saison, la nouveauté ne se cantonne pas à ce qui se passe sur la piste. A deux reprises, ce sont les circuits eux-mêmes qui sont nouveaux avec Budapest et Le Castellet. Pour le circuit légendaire, il s’agit d’une renaissance après plusieurs années réservées aux
essais. Pourtant, le pilote français Stéphane Sarrazin, pilote usine Peugeot, connaît bien le tracé car le constructeur français y a mené de nombreuses simulations de courses de 24 heures ces dernières années.

Un week-end chargé

Grâce au retour d’Audi dans la série avec la R15 Plus, le duel avec Peugeot peut reprendre ses droits. Même si la voiture est exploitée par l’écurie privée Oreca-Matmut, la course de dimanche accueillera Stéphane Sarrazin, dont l’expérience de la 908 HDi FAP devrait être précieuse car leurs rivaux sont en embuscade. La Lola-Aston Martin détentrice du titre devrait vendre chèrement sa peau tandis que la famille Mansell aimerait célébrer sa première course ensemble par une victoire.

Les catégories LMP2 et GT2 sont plus relevées que jamais. En LMP2, les pilotes du Strakka Racing, qui ont réalisé le meilleur temps de la catégorie des essais officiels, vont essayer de s’approprier le trophée de la victoire aux dépens du team portugais Quifel-ASM, détenteur du titre, tandis que les prototypes de la Formula Le Mans auront à coeur de démontrer qu’ils ont toute leur place sur le plateau. En GT2, la bataille entre Porsche et Ferrari peut se poursuivre, mais BMW est prêt à se placer sur le devant de la scène.

Il y en aura pour tous les goûts sur la piste le weekend prochain ! Le Classic Endurance Racing est de retour et a démontré par le passé que les stars d’hier sont non seulement bien vivantes, mais aussi très populaires. Les stars de demain, quant à elles, s’affronteront en Formule Ford et en F3 Euro Series, deux des championnats majeurs de monoplace réservées aux les jeunes loups.

Un tour du circuit avec Stéphane Sarrazin

« A la fin de la ligne droite du départ, tu freines pour entrer en seconde dans la première chicane serrée de « la Verrerie ». C’est un virage difficile car il y a une petite bosse au sommet et tu dois trouver le bon moment pour accélérer. Après une brève accélération, tu sautes sur les freins pour le virage à droite de « l’Hôtel ». L’épingle a droite du « Camp », négociée en première, arrive très vite. Tu dois rester sur la partie gauche de la piste pour accélérer très tôt avant le virage à droite de « Sainte Beaume », la courbe la plus difficile du circuit. Tu peux y perdre beaucoup de temps si la voiture n’est pas correctement équilibrée. Ensuite, tu accélères à fond dans le virage à gauche qui se trouve au début de la ligne droite de « Mistral », où tu atteins la vitesse maximale. Tu freines légèrement pour le célèbre virage à droite de « Signes », pris en cinquième. L’entrée de ce virage est aveugle et tu ne peux pas le négocier à fond si tu veux accélérer proprement. Tu enfonces la pédale de freins pour passer le double-droite du « Beausset » en troisième. Le virage est légèrement relevé et l’adhérence est importante, ce qui te permet de garder un bon rythme. Puis, tu dois prendre une courbe serrée à gauche très prudemment. Une autre brève accélération t’amène au virage à gauche suivant où la voiture bouge beaucoup. L’ultime épingle à droite du « Pont » est négociée en première. Il est facile d’y faire une erreur et de perdre trois dixièmes avant de revenir sur la ligne droite des stands. »