Interview de Vanina Ickx
Sur le podium dans les montagnes russes de Portimao…
Au volant de la Lola-Aston Martin du Team Signature-Plus, qu’elle partageait avec Pierre Ragues et Franck Mailleux, la pilote belge s’est classée troisième des 1000km de l’Algarve.
Après les 8 Heures du Castellet et les 1000km de Spa, disputés avant les 24 Heures du Mans,
Vanina Ickx retrouvait les Le Mans Series à l’occasion de la troisième manche du championnat. Un meeting qui s’est conclu par la troisième marche du podium. Deuxième en début de course, la Lola-Aston Martin du Team Signature-Plus a ensuite écopé d’un Stop&Go (vitesse excessive dans les stands). Mais grâce au bon travail de l’équipe et des trois pilotes, pourtant privés de radio, la n°008 termine troisième, derrière la Peugeot/ORECA et une Lola/Rebellion.
Vanina, tu as découvert le tracé valloné de Portimao. Qu’en as-tu pensé ?
« Il est un peu à l’image du sport automobile : fait de hauts et de bas, de virages en aveugle. On a beau essayer de prévoir l’imprévisible, il y a toujours des surprises derrière ces bosses, notamment à cause du trafic. Globalement, j’ai apprécié ce circuit. J’aime bien ce type de « montagnes russes » façon « Nordschleife ». »
Il s’agissait de ta première course après Le Mans. Comment te sentais-tu après les essais ?
« A vrai dire, pas forcément beaucoup plus confiante qu’avant les tests. Nous avons rencontré un problème électrique lors de la première séance, ce qui a réduit notre temps de roulage. Après, il y a eu la séance en nocturne, toujours plus compliqué. Mais au warm-up, je commençais à être dans un bon rythme. Cela a pris un peu plus de temps qu’à l’accoutumée, mais c’est logique dans la mesure où je découvrais la piste. C’est une situation assez paradoxale : on se bat contre le chrono, mais il faut parfois savoir prendre le temps. »
Tu prends le volant au sixième rang et tu le cèdes à la troisième position. A ta descente du baquet, le sourire est de rigueur…
« Je n’ai pas regardé les chronos et j’ai roulé avec précaution dans le trafic. J’avais un bon feeling à la fin de mon relais, mais aucune certitude. Puis, Philippe Sinault avait le sourire,
Pierre Ragues et l’équipe aussi. Ce relais s’est bien passé et c’était nécessaire. Il y avait beaucoup de choses à remettre en place et j’avais trop à perdre. »
Après un très bon triple relais de Franck Mailleux, vous terminez troisièmes. A quoi penses-tu sur le podium ?
« A rien (rire) ! J’ai souvent du mal à exprimer ma joie. Ce résultat n’était tellement pas acquis. Il a fallu se battre pour être ici et j’ai pu participer à cette épreuve grâce à un partenaire tout à fait hors du commun. Ensuite, il a fallu convaincre. Personnellement, c’est donc une satisfaction et un énorme soulagement. Sportivement, c’est mérité pour le Team Signature-Plus, qui avait même les moyens de terminer sur la deuxième marche… »
Le goût du champagne etait donc bon ?
« Ça oui. Il était savoureux ! Et Il l’était d’autant plus parce que partagé. C’est une belle récompense pour Pierre, Franck et le Team Signature-Plus. Depuis le début de la saison,
l’équipe a travaillé sans relâche sans vraiment en récolter les fruits. Après Le Mans, les mécanos ont de nouveau bossé d’arrache-pied pour que la voiture soit prête. Beaucoup
d’efforts enfin récompensés . »
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