Gimmi Bruni : Un pur sprint du début à la fin

Fidèle à Ferrari depuis sa période monoplace, Gianmaria Bruni fait partie sans aucun doute des meilleurs pilotes GT de la planète. Rapide, jamais pris en défaut, constant, disponible, sont autant de qualificatifs qui collent comme un gant au pilote italien. Avant de retrouver le baquet de sa Ferrari F458 Italia/AF Corse en Championnat du Monde d’Endurance, c’est aux 12 Heures de Sebring que l’on retrouve le Romain où il vient prêter main forte au tandem Beretta/Malucelli chez Risi Competizione.

Gimmi sait bien que les 12 Heures de Sebring 2013 ne seront pas une partie de plaisir avec un plateau GT pour le moins affûté : « Nous cherchons à travailler pour la course. Il y a fort à parier que cette année encore ce soit un pur sprint du début à la fin. Tout relâchement sera fatal pour la victoire. On a pu voir ces dernières années que la course se jouait dans les ultimes tours, voire même dans les derniers mètres. J’ai de très bons souvenirs ici, notamment la victoire décrochée l’an passé en Championnat du Monde d’Endurance. Je pense que cette année le trafic sera plus facile à gérer quoi que nous pourrons en reparler après la course (rire). »

Le mois prochain, c’est en Championnat du Monde d’Endurance que l’on reverra Gimmi, toujours au sein de la structure AF Corse : « Les batailles contre Porsche et Aston Martin ont été belles la saison passée mais il faut s’attendre à des courses encore plus serrées cette année, et les 24 Heures du Mans s’annoncent une fois de plus comme le gros morceau de la saison. On ne sait pas trop où en est la nouvelle Aston Martin et ce va donner la Porsche. »

Ferrari et Michelotto ne sont pas restés les bras croisés durant l’intersaison : « La base reste la même que l’année passée mais il y a tout de même quelques ajustements sur le plan aéro. Il n’en fallait pas moins pour se battre pour la victoire. Le moindre détail va compter. »

En parallèle à son engagement avec la Ferrari, Gimmi a fait ses débuts en LMP2 la saison dernière lors d’une pige aux 6 Heures du Castellet au volant de la ORECA 03 du Pecom Racing : « J’ai vraiment apprécié l’expérience même si je n’ai pas bouclé autant de tours que voulu. C’était très enrichissant pour moi. Si Ferrari vient en LMP1, je suis fin prêt (rire). Mais ce n’est pas au programme. » La love story entre Gimmi Bruni et la marque au cheval cabré dure maintenant depuis plusieurs années : « Je suis lié à Ferrari depuis 2007 et en tant que pilote italien c’est un rêve qui est devenu réalité. La combinaison des deux est bonne. »

Propos recueillis par Laurent Mercier