Ford se prépare à affronter le rallye de l’Acropole

L’un des plus difficiles du calendrier

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14 juin 2011 - 15:19
Ford se prépare à affronter le (...)

Absent du calendrier la saison dernière, le rallye de l’Acropole fait son retour dans le championnat du monde, cette année, et promet de soumettre les équipages et mécaniques à rude épreuve.

L’épreuve grecque est réputée pour être l’une des plus difficiles, à cause de la nature extrêmement cassante de ses spéciales et des températures souvent élevées qui règnent en Grèce à cette période de l’année.

L’équipe Ford sait parfaitement ce qui l’attend et a tâché de s’y préparer au mieux.

Vainqueur en 2009, Mikko Hirvonen sait ce qu’il faut faire pour gagner.

« Si vous avez de la chance, vous pouvez être pied au plancher pendant trois jours, du départ à l’arrivée. Mais il y a de nombreux endroits où vous devez être prudents, et la sagesse est récompensée. Il est essentiel de penser à votre façon de piloter, tout autant que de piloter », explique-t-il. « Ford a toujours construit des voitures solides et fiables. Après avoir fait des essais en Grèce le mois dernier, je sais que la Fiesta RS WRC est de la même veine. »

« La chaleur est un gros défi. Il est essentiel de boire beaucoup avant le rallye pour être bien préparé », ajoute-t-il. « Il est aussi utile d’être en bonne forme physique, même si c’est le cas pour chaque rallye. Je prévois de faire un peu d’exercice à mon arrivée en Grèce, pour m’habituer aux températures. »

Alors que son équipier s’imposait, en 2009, Jari-Matti Latvala signait son meilleur résultat en montant sur la troisième marche du podium. Lui non plus ne sous-estime pas le rallye grec.

« La Grèce est le rallye le plus difficile de la saison. Il y avait eu beaucoup d’abandons en 2009 à cause des conditions cassantes. Il y a des portions de spéciales sur lesquelles les routes sont bonnes et où vous pouvez rouler à fond. Mais il y a aussi des portions, particulièrement sur la deuxième étape, où il est essentiel de lever le pied pour protéger la voiture et les pneus », indique-t-il. « La voiture et le pilote le plus rapides ne gagnent pas forcément – ce peut être le pilote le plus solide et intelligent. »

« Nous avons fait des essais en Grèce le mois dernier et la Fiesta s’est montrée solide sur les routes caillouteuses. Nous avons aussi roulé de nuit pour bien nous préparer pour la spéciale nocturne de samedi. Ces essais pourraient s’avérer décisifs. S’il n’y a pas de vent dans la soirée, la poussière pourrait être un problème pour tout le monde, à l’exception de la première voiture sur la route. Ca pourrait faire de grosses différences », conclut-il.

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