ES18 : Ogier retardé, crevaison pour Hirvonen

La bataille pour la deuxième place est relancée après la crevaison de Mikko Hirvonen qui lui a couté près de deux minutes dans Otates.

Le pilote de la Citroën DS3 a débuté la spéciale avec 1’51’’ d’avance sur Thierry Neuville troisième. Mais à la fin de l’ES18, l’écart entre les deux hommes est de 7.2s.

Hirvonen a franchi la ligne d’arrivée avec le pneu arrière gauche déchiqueté. « Nous avons crevé à 25km de l’arrivée. Je n’ai aucune idée pourquoi car je n’ai rien touché », a rapidement expliqué Hirvonen avant de changer sa roue.

Neuville a fait le deuxième temps de la spéciale après un nouveau problème détecté sur sa Ford Fiesta, avec le système de refroidissement. « Le ventilateur n’était pas connecté. Nous avons rapidement découvert cela à la fin de la spéciale précédente et avons pu réparer. Maintenant, tout va bien. »

À l’arrivée, le Belge ne savait pas encore qu’Hirvonen avait perdu du temps

Tandis que la lutte pour la deuxième place s’intensifiait, les temps intermédiaires ont révélé un problème pour le leader Sébastien Ogier.

Le Français a franchi la ligne d’arrivée avec aucun dégât sur sa Polo R. En fait, il a dû s’arrêter au milieu de la spéciale pour ouvrir un portail qui bloquait la route.

« Peut-être que quelqu’un ne veut pas que je gagne », a indiqué Ogier avec le sourire. « Nous avons dû arrêter la voiture, ouvrir le portail et repartir. La prochaine fois, peut-être qu’il vaudrait mieux supprimer ses portes. »

L’incident d’Ogier lui a couté environ 30s, mais comme Hirvonen a crevé, l’avance du Français est désormais de 2’49’’7s.

Jari-Matti Latvala, qui a repris la route ce matin en Rally 2, a été le plus rapide de la spéciale. Dani Sordo s’est classé troisième réalisant sa meilleure performance depuis le début du rallye.

« Je ne suis pas vraiment satisfait. Mais je suis plus heureux que ce matin », a indiqué l’Espagnol. « Le feeling est meilleur et j’ai de plus en plus d’adhérence à l’arrière. Compte tenu de notre place actuelle, je ne vais prendre aucun risque, sinon ce serait stupide. »

Après avoir décelé des bruits inquiétants sur sa voiture, les problèmes ont continué pour Michal Kosciuszko et sa Mini John Cooper Works. « Nous n’avons plus qu’une traction. Je pense qu’il y a un problème avec le différentiel », a-t-il concédé. « Nous avons perdu beaucoup de temps et nous étions presque arrêtés dans une portion. Donc c’était très difficile. J’espère que les mécaniciens pourront la réparer avant demain. »