Wolff évoque les attaques d’Horner sur son ’exil fiscal’ : ‘Quel trou du c…’
Sur le moment il a ‘détesté’ la W13
Dans une vaste interview au New Yorker, Toto Wolff est revenu sur les immenses tensions ayant traversé la saison dernière, et notamment sur son duel autant sportif que psychologique avec son homologue de Milton Keynes, Christian Horner.
Cette rivalité est faite de coups bas et d’attaques personnelles, on le sait… en particulier quand en mars dernier, après une saison d’affrontements, Christian Horner avait rappelé que lui ne gérait pas son équipe depuis un ‘paradis fiscal’ (Horner rappelant entre les lignes que Toto Wolff était domicilié, comme d’ailleurs de nombreux pilotes, à Monaco).
Par le passé, Christian Horner avait également comparé Toto Wolff à une dame de pantomime ou à un financier qui avait simplement hérité d’une équipe en situation favorable.
Mais c’est visiblement l’attaque sur ‘l’exil fiscal’ monégasque qui choqua le plus Toto Wolff.
Au New Yorker, il explique ce qu’il avait ressenti sur le moment envers Christian Horner…
« C’est l’émotion qui prend le dessus et qui dit : "Quel putain de trou du cul". Mais peut-être qu’il ne l’est pas ! »
Et puis Toto Wolff se calme, sourit aussi, comparant Christian Horner à un « fox-terrier qui n’arrête pas d’aboyer ».
« Il est si simple… »
« C’est un truc de mâle alpha. Vous voulez battre l’autre gars. C’est très archaïque. »
Le goût amer de la défaite
Les tensions entre Mercedes et Red Bull ont atteint leur paroxysme au Grand Prix d’Abu Dhabi l’année dernière.
Toto Wolff a-t-il aussi digéré émotionnellement ce qu’il considère toujours comme une grande injustice ?
« Combien d’injustices se produisent chaque jour dans le monde, à une échelle terrible, des tragédies humaines… ? »
« Je suis en train de trouver la paix avec moi-même. »
Comme si cela ne suffisait pas, Toto Wolff doit également faire face cette année à la déception sportive et technique de la W13, qui est à la peine cette année.
Pour un homme qui déteste perdre, on peut imaginer que le quotidien n’est pas toujours radieux.
« J’y survis. D’un autre côté, je ne veux pas avoir ce sentiment. »
« Il est rare que l’on revienne d’un week-end de course où l’on a gagné et que l’on se dise : "Putain, pourquoi on a gagné ?". Mais, vous savez, c’est vraiment profond comme sentiment quand vous perdez. »
« Je ne suis pas insomniaque. Mais, en même temps, ça me fait peur de ne pas être insomniaque. Est-ce que j’ai perdu mon ambition ? Non, non, non, non, non, non, non, non, non. Pas du tout. »
Et au fond, que pense-t-il de cette "diva", cette W13 qui n’a toujours pas gagné cette année ?
« Sur le moment, je l’ai détestée. »
Sera-t-il un jour satisfait d’une 3e ou 5e place, même si Mercedes progresse techniquement l’an prochain ou en fin d’année ?
« Non. Le sport est très honnête et parfois les choses ne vont pas aussi vite que vous le souhaitez. »
Mercedes F1
Mercedes F1 : Une victoire en vue mais ’une maigre récompense’ au final
Officiel : Mercedes F1 échappe à une pénalité sportive au Brésil
Mercedes F1 : Russell est frustré car il ’voulait rester en piste’
Deuxième, Russell veut faire ’une bonne course’ au Brésil
+ sur Mercedes F1