Vasseur : Le championnat n’est pas terminé après la 1ère course
"Avoir l’objectif de gagner avec Ferrari, c’est un rêve"
Frédéric Vasseur occupe désormais l’un des postes les plus difficiles en Formule 1, à savoir directeur de la Scuderia Ferrari.
Mais à l’image des pilotes qui rêvent tous de représenter le Cheval cabré au cours de leur carrière, le Français a réalisé un rêve.
"Oui, bien sûr. J’ai donné un exemple la semaine dernière : lorsque vous jouez au tennis, vous voulez faire Wimbledon, et je pense que lorsque vous faites ce business, à un moment donné, vous voulez courir pour Ferrari."
Et Vasseur d’évoquer le temps dont il a eu besoin pour accepter cette offre : "Honnêtement, j’ai dû en discuter avec ma femme. Vingt-quatre heures ! (rires)"
Le nouveau dirigeant de Ferrari a désormais travaillé au sein de plusieurs équipes de Formule 1. Ainsi, qu’est ce qui rend la Scuderia si spéciale selon lui ?
"Il y a clairement plus d’émotion, plus de passion autour de Ferrari, mais en fin de compte, je pense que toutes les équipes de course sont similaires car nous avons le même ADN. Tout est question de technique, de performance et d’amélioration continue, et l’approche est la même. La passion est probablement un peu plus élevée, mais c’est acceptable."
Et concernant les différences entre Ferrari et Alfa Romeo F1 : "Je dois marcher beaucoup moins du parking jusqu’à l’hospitalité pour commencer. Mais en fin de compte, les attentes sont différentes. Ce que nous faisons est beaucoup plus visible pour tout le monde, mais honnêtement, j’aime la pression et l’objectif est de gagner, c’est un rêve."
"Je suis très heureux d’avoir ce genre d’objectif et de motivation tous les jours. Et je pense que l’équipe est habituée à y faire face et honnêtement, cela ne m’effraie pas du tout."
Et qu’en est-il de son optimisme concernant le potentiel de la SF-23 ?
"Jusqu’à présent, c’est sûr que Red Bull a une longueur d’avance. Mais la saison compte 23 courses et nous n’avons pas encore disputé la première, il y a un long chemin à parcourir. Je pense que l’année dernière a été une bonne leçon pour l’équipe, le championnat n’est pas terminé après la première course. Et nous devons continuer à développer la voiture au cours de la saison."
La lutte interne entre Leclerc et Sainz est un "atout" pour Ferrari
Vasseur a également retrouvé Charles Leclerc chez Ferrari, lui qui avait permis au Monégasque de faire ses débuts en F1 chez Alfa Romeo en 2018. A quel point le vice-champion en titre a-t-il changé depuis ?
"Il a cinq ans de plus, il est un peu plus mature, un peu plus confiant sur son retour d’expérience. Mais encore une fois, nous sommes au début de la collaboration et je ne veux pas tirer de conclusion trop hâtive. Mais le sentiment est le même. Et c’est un bon sentiment pour moi de travailler avec lui."
Et comme le rappelle le dirigeant français, il tient également Carlos Sainz en haute estime.
"Carlos, j’ai toujours essayé de l’avoir avec moi dans le passé. Et il n’a jamais voulu me rejoindre, donc j’ai dû faire l’inverse et rejoindre Carlos. Mais le feeling était toujours très bon. J’ai essayé de le faire signer quand j’étais chez Renault et ensuite chez Sauber. Et je pense que nous avons une confiance mutuelle. Et je suis convaincu qu’il fera un très bon travail. Nous avons besoin d’avoir ce genre de compétition dans l’équipe. Cela fait partie de la performance. Et je pense que c’est un atout pour l’équipe."
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