Sainz a dû parfois radicalement changer son style de pilotage chez Ferrari
La McLaren se comportait tout à fait différemment
Si Carlos Sainz est celui s’étant le mieux adapté à sa nouvelle monture, parmi les pilotes ayant changé d’équipe cette année, en comparaison de Daniel Ricciardo qui souffre par exemple chez McLaren, l’Espagnol garde cependant des « souvenirs » du style McLaren F1, souvenirs qui continuent de le gêner quelque peu cette année.
Pour autant, ses restes de pilotage, cette « pollution » dans son style, tendent à s’effacer et permettent à Carlos Sainz d’être de plus en plus compétitif au fur et à mesure des Grands Prix, ce qui se voit bien en cette deuxième moitié de saison. Ainsi il a réduit son écart en qualifications à presque rien depuis quelques courses en moyenne, alors qu’il était plus important, de presque trois dixièmes, en tout début d’année en moyenne là encore.
« Au Mexique, à chaque relais, chaque séance, chaque fois que j’étais sur la piste, c’était bon. C’est difficile à dire mais j’ai l’impression que dernièrement, dans la seconde moitié de la saison, même les week-ends où je ne suis pas à 100%, je suis toujours plus proche de la limite que je ne l’étais dans la première moitié »
« C’est une bonne nouvelle et maintenant je veux juste me sentir comme ça chaque week-end. »
« Je le ressens beaucoup en EL1, parfois c’était une grande surprise de savoir comment conduire cette voiture sur un certain circuit. Je me dis que je suis nulle part ; comme ’Wow, cette voiture est très différente de la McLaren sur ce circuit’ et j’ai dû tout changer et réinitialiser tout en moi. »
« Maintenant, en essais libres, ça me semble un peu plus naturel et ça veut dire que j’ai un peu moins de travail pour vendredi et samedi. »
Carlos Sainz a donc en tête un exemple de Grand Prix, lors duquel il a bien réalisé avoir fait tant de progrès...
« Le Mexique est un week-end où je me suis senti tout de suite à l’aise dans la voiture et où, en course, je changeais mon style de conduite en fonction de la dégradation des pneus. »
« Et je me souviens avoir fait ça très souvent dans la McLaren, changer mon style de conduite en fonction du virage et de la dégradation des pneus. »
« J’ai l’impression qu’au Mexique, j’ai fait ça exactement quand je voulais, où je voulais, et ça m’a donné un bon avantage. »
« Je suppose que c’est aussi une conséquence de toutes les courses qui passent et que je m’habitue à tout. Mais même dans les courses où je n’ai pas été à 100%, je pense que j’ai été assez proche. A Austin, j’étais très proche du sommet de mes capacités. En Russie, j’ai eu un très bon week-end. »
« En général, j’ai l’impression d’y arriver petit à petit et que tout le dur travail du début de la saison porte ses fruits. »
Pour faire ces progrès, Carlos Sainz n’a pas fait cependant que travailler sur lui-même ; il s’est bien sûr et logiquement inspiré de son coéquipier Charles Leclerc, habitué du style Ferrari.
« Avoir un coéquipier comme Charles comme référence… vous savez qu’il optimise la voiture chaque week-end. »
« Avec cette référence, je sais que si je suis un peu en avance pendant tout le week-end, ça veut dire que je dois être assez proche de la limite. »
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