Que sont devenues les 10 dernières équipes arrivées en F1 ? Partie 2
L’une d’entre elles domine aujourd’hui le sport
Voici la deuxième partie de notre article traitant des dix équipes ayant fait leur entrée en Formule 1 depuis la saison 1994. Vous pouvez retrouver la première partie ici.
Toyota
Arrivée en F1 en 2002 - Disparue en 2009
Malgré une année 2001 dédiée à de nombreux essais privés, Toyota peinait pour son arrivée en F1 en 2002, où elle ne marquait que 2 petits points, se classant 10e derrière la modeste écurie Minardi.
Le prototype prometteur de l’année précédente n’avait pas du tout été conservé, et l’équipe s’en était mordu les doigts avec une TF102 peu performante. Par la suite, les investissements colossaux que les Japonais allaient investir n’allaient jamais leur permettre de remporter le moindre Grand Prix.
C’est en 2005 qu’elle obtenait son meilleur résultat au championnat avec la quatrième place, année durant laquelle Jarno Trulli et Ralf Schumacher obtenaient chacun une pole position, mais les promesses n’étaient pas tenu par la suite.
En tout, Toyota aura obtenu 3 pole positions et 13 podiums, dont 5 lors de son ultime saison en 2009, avec un nouveau règlement technique. Et bien qu’elle avait conçu un châssis prometteur pour la saison suivante, elle décidait de se retirer de la discipline alors que la crise économique battait son plein.
Stewart
Arrivée en F1 en 1997 - Court désormais sous le nom Red Bull Racing
L’équipe fondée par le triple champion du monde Jackie Stewart (photo) impressionnait en montant sur le podium dès son sixième Grand Prix, grâce à Rubens Barrichello lors d’une course disputée sous la pluie à Monaco. Deux ans plus tard, Johnny Herbert remportait une victoire inédite pour l’équipe dans des conditions difficiles au Nurburgring.
Ford reprenait ensuite l’équipe et la rebaptisait Jaguar en l’an 2000, mais après cinq saisons largement infructueuses et plusieurs changements de direction, elle était mise en vente au dernier moment fin 2004 et revendue pour un dollar symbolique (d’après les rumeurs) à Dietrich Mateschitz, le propriétaire de Red Bull.
La suite est aujourd’hui connue de tous, avec notamment quatre titres consécutifs pilotes et constructeurs de 2010 à 2013 avec Sebastian Vettel. Et si le début de l’ère hybride s’est avérée plus difficile, Max Verstappen offrait un nouveau titre pilotes à son équipe en 2021 avant de récidiver en 2022, année durant laquelle Red Bull a largement dominé son sujet avec 17 victoires en 22 départs et obtenu son premier titre constructeur depuis neuf ans.
Notons au passage qu’en 1997, Stewart n’était pas la seule équipe à faire ses débuts en F1 puisque c’était également le cas de Lola. Mais le projet, financé par Mastercard et amené en Formule 1 un an plus tôt que prévu, fut un fiasco.
Aucune des deux voitures ne passa la barre des 107 % lors de la manche d’ouverture en Australie, avant que Mastercard ne se retire et force Lola à abandonner le projet avant même la deuxième course au Brésil.
Forti
Arrivée en F1 en 1995 - Disparue en 1996
Après avoir connu des succès en Formule 3000 puis en Formule 3 italienne, Guido Forti faisait entrer son équipe éponyme en F1. Mais l’aventure ne durait qu’un an et demi, sans que le moindre point ne soit inscrit au championnat du monde.
Aidée par le soutien de Parmalat de son pilote Pedro Diniz, l’équipe a progressé patiemment tout au long de la saison 1995 avec son châssis FG01, qui était la dernière F1 à disposer d’une boîte de vitesses manuelle. Une version B était produite pour le début de l’année 1996, mais la nouvelle règle des 107% en qualifications allait s’avérer compliquée pour l’équipe italienne.
Alors que les dettes allaient crescendo, et malgré l’arrivée d’investisseurs irlandais qui troquèrent le jaune et le bleu pour du vert et du blanc, la non-qualification au Grand Prix de Grande-Bretagne de cette année-là était finalement la dernière apparition d’une Forti en piste.
Pacific Grand Prix
Arrivée en F1 en 1994 - Disparue en 1995
Pacific devenait l’une des deux nouvelles équipes à entrer en F1 lors de la saison 1994 après avoir connu le succès dans les formules de promotion. Avec moins de 20 employés, cette structure minuscule à l’échelle de la discipline utilisait à l’origine un châssis Reynard vieux de deux ans, peu compétitif et peu fiable.
La nouvelle PR02 de 1995 était juste assez rapide pour dépasser les Forti, et après l’effondrement de Lotus, l’équipe a porté son nom sur sa carrosserie grâce à un accord avec le propriétaire David Hunt. Mais en raison de problèmes financiers croissants, l’équipe jetait l’éponge en fin de saison sans jamais avoir inscrit de point.
Simtek
Arrivée en F1 en 1994 - Disparue en 1995
La courte histoire de Simtek en F1 a malheureusement débuté par une tragédie, lorsque Roland Ratzenberger connaissait un accident fatal durant le weekend du Grand Prix de Saint-Marin 1994. Pour le reste, l’équipe n’obtenait pas le moindre top 20 en qualifications cette année-là, ni le moindre point en course.
Malgré une monoplace légèrement meilleure la saison suivante, l’aventure s’arrêtait après cinq courses seulement, faute de budget.
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