Présentation du Grand Prix de Grande-Bretagne 2020
Qui arrêtera Mercedes ?

Avec une seule défaite à Silverstone depuis le début de l’ère hybride, et trois victoires lors des trois premières courses de la saison, Mercedes fait office d’ultra-favorite avant la quatrième manche de la saison 2020, qui se déroulera sur le tracé britannique.
La F1 se relance pour un second triple header, un enchaînement de trois courses consécutives, durant lequel se disputeront deux courses à Silverstone et une à Barcelone.
Pour l’instant, la météo s’annonce clémente autour du circuit pendant les trois jours du Grand Prix, et les températures fraîches. Mais les prévisions sont évolutives et pourraient encore offrir une autre configuration.
Le tracé
Modifié en 2010, le tracé est précisément le même depuis 2011 et le déménagement du paddock dans la fameuse Silverstone Wing, son grand bâtiment ultra-moderne.
Le premier enchaînement est constitué de deux virages rapides menant sur deux virages serrés, qui mènent eux-mêmes à la ligne droite du milieu de tracé. On retrouve ensuite le virage serré de Luffield et Woodcote ainsi que l’ancienne ligne droite des stands.
Après celle-ci, le virage très rapide de Copse mène au plus célèbre des enchaînements, celui de Magotts-Becketts-Chapel. De là, une longue ligne droite mène à Stowe, où Michael Schumacher s’était brisé la jambe en 1999, un virage qui se prend à une vitesse record avec les nouvelles monoplaces. Enfin, le gauche suivi d’un double droit, appelé Club, ramène les pilotes sur la ligne de départ.
En détail :
Silverstone figure parmi les circuits légendaires du calendrier de la F1. D’une longueur de 5891 mètres, le tour est rapide, rythmé et très physique. La voiture doit être bien équilibrée pour négocier les longues lignes droites et les changements rapides de direction que les pilotes affrontent en une minute et demie environ.
Virage 1 – Un droite négocié à plus de 280 km/h conditionnant le gauche rapide en amont du virage 3, une courbe serrée assez lente.
Virage 4 – Le virage 4 débouche sur le 5, un crochet s’ouvrant sur Wellington Straight. Celle-ci offre de belles occasions de dépassement avec le DRS.
Virage 7 – Minimiser le sous-virage à Luffield est essentiel pour avaler le plus rapidement la ligne droite menant à Copse puis la séquence entre Becketts et Stowe.
Virage 9 – Véritable défi pour les nerfs, Copse s’aborde presque en pleine accélération. De quoi en faire l’un des virages les plus redoutables de la saison.
Virage 14 – Un bon équilibre de la monoplace est primordial dans l’enchaînement de Becketts. L’entrée s’effectue à plus de 300 km/h avant de soulager l’accélérateur dans la série de virages.
Virage 16 – À près de 100 km/h, Vale est une des courbes les plus lentes du tracé avant le droit final de Club débouchant sur la ligne droite des stands.
Côté moteur :
Avec une vitesse moyenne supérieure à 200 km/h, 66% du tour à plein régime en qualifications et 64 % en course, Silverstone est l’une des pistes les plus typées ‘moteur’ du calendrier.
On dénombre six longues périodes d’accélérations sur 5 891 mètres. La principale est la ligne droite du Hangar avec 875 mètres - 12 secondes à pleine charge. DRS ouvert, on y dépasse 320 km/h. Les autres sont l’ancienne ligne droite des stands (750 mètres), la jonction entre Stowe et Club (600 mètres), la ligne droite des stands (600 mètres) et la ligne droite de Wellington (700 mètres).
Avec les raccordements entre les courbes rapides, une réponse parfaite du turbo est primordiale à Silverstone. L’enchaînement Maggots - Becketts - Chapel s’effectue ainsi à une moyenne de 225 km/h et la vitesse n’y est jamais inférieure à 180 km/h. Le pilote doit conserver son rythme plutôt que de freiner et d’accélérer de manière répétée.
Plusieurs virages lents permettent au MGU-K de récupérer l’énergie nécessaire pour maintenir la batterie chargée. Wellington Loop et Luffield sont les plus évidents pour le faire, mais c’est également possible grâce à la décélération des monoplaces à Stowe. Les voitures y arrivent à plus de 300 km/h sur le cinquième rapport pour négocier Stowe à 180 km/h.
Le tour étant long et rapide, la consommation d’essence à Silverstone est élevée. Néanmoins, le MGU-H et le MGU-K collecteront assez d’énergie pour que toute économie ne devienne pas une préoccupation en course.
Forces en présence
Comme nous l’avons vu en début d’article, difficile de ne pas miser sur Mercedes comme équipe en tête ce week-end. Le palmarès depuis 2014 parle en faveur de l’équipe et en particulier de Lewis Hamilton, tout comme le début de saison 2020.
L’équipe de Brackley a en effet gagné les trois premières courses et signé les trois premières pole positions de la saison, avec une seule alerte sous la chaleur du Grand Prix d’Autriche.
Les températures prévues pour le moment à Silverstone le jour de la course n’excèdent pas 22 degrés, ce qui pourrait encore faciliter les choses pour Mercedes et ses pilotes.
Derrière, Racing Point sera à surveiller, avec une voiture tirée de la Mercedes W10 de 2019, qui avait triomphé l’an dernier. Red Bull a expliqué avoir identifié une partie de ses problèmes et aura certainement à cœur de se placer juste derrière Mercedes. Derrière, le groupe composé de Ferrari, McLaren et possiblement Renault offrira certainement un beau spectacle pour la Q3 et les points.
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