Permane : Ocon ’contrôlait parfaitement’ le danger dans les stands

Mais la F1 devrait "réfléchir" à un moyen de ne pas reproduire cela

Par Emmanuel Touzot

1er mai 2023 - 11:43
Permane : Ocon 'contrôlait (...)

La fin de course en Azerbaïdjan a vu des photographes et officiels de la FIA se placer dans la voie rapide de la ligne des stands, alors qu’Esteban Ocon rentrait changer ses pneus. Le pilote Alpine F1 est passé à 80 km/h devant des gens qui se poussaient in extremis.

Alan Permane, le directeur sportif de l’équipe française, estime que cela ne devrait plus se produire, et ne comprend pas que rien n’ait été fait par la FIA pour limiter le risque lié à ce type de procédure.

"C’est quelque chose que nous avons déjà vu" a déclaré Permane. "Je ne sais pas pourquoi les photographes sont autorisés à s’y rendre, mais je comprends que les gens veuillent prendre des photos des voitures entrant dans le Parc Fermé."

"Mais la voie des stands est toujours ouverte et le circuit est toujours en activité. Je ne pense pas qu’il faille être un génie pour réfléchir à cela, je pense que c’est assez simple."

Un pilote en maîtrise et une F1 avec des freins

L’ingénieur tempère tout de même le danger réellement encouru dans ce cas précis par les personnes dans les stands : "Rob, notre chef mécanicien, a pris l’intercom pour dire qu’il y avait des gens dans la voie des stands et Esteban, à ce moment-là, roulait à 80 km/h, ce qui lui permettait d’arrêter la voiture assez rapidement s’il le fallait."

"Il peut donc arrêter la voiture assez rapidement s’il en a besoin. Alors, même si c’était assez effrayant à voir, je suis sûr qu’il contrôlait parfaitement la situation et que personne n’était en grand danger."

"Mais cela ressemblait un peu à une scène de rallye du groupe B. Avec la foule sur la piste qui se séparait quand il arrivait ? Le plus gros problème, c’est qu’il n’y avait pas de spectateurs. Mais il ne se déplace pas très vite à ce moment-là."

Evgeniy Safronov, un photographe russe qui faisait partie du groupe, se veut lui aussi rassurant sur le danger réel : "J’étais là. C’est un bon exemple de ce qui ne se fait pas de meilleur en course, et nous devons donc discuter de cela. Et nous avons besoin de meilleurs titres que tous les ’cela aurait pu se terminer en tragédie’."

"Je vais vous dire ce qui s’est passé. Cette fois, la FIA a donné son feu vert un peu plus tôt que d’habitude. Et il n’y avait pas que des photographes, mais aussi des officiels. Oui, c’était dangereux. Cela n’aurait pas dû se produire. Mais au pire des cas, il y avait une personne au volant et sa voiture avait des freins."

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