O’Ward a vécu une expérience ’incomparable’ avec McLaren F1 à Barcelone
Le Mexicain estime avoir encore beaucoup à apprendre
Présent pour McLaren F1 à Barcelone dans le cadre du programme TPC (Testing of Previous Cars) de l’équipe britannique, le pilote d’IndyCar Pato O’Ward a pu rouler au volant de la monoplace 2021, la MCL35M. Et l’expérience s’est visiblement révélée positive.
"A chaque fois que je monte à bord d’une Formule 1, mon sourire va jusqu’aux oreilles. Ce sont des voitures incroyables capables de tant de choses," a déclaré le pilote mexicain.
"Ce sont des œuvres d’art, et je suis reconnaissant de l’opportunité qui m’a été offerte par Zak (Brown) et Andreas (Seidl). Obtenir davantage de temps au volant d’une F1 est primordial pour que je puisse me familiariser davantage avec la voiture, les contrôles, les pneus et j’ai vraiment apprécié l’expérience."
"Ces voitures sont si rapides en comparaison de tout ce que vous êtes amené à piloter dans votre vie. C’est un aperçu de ce qu’est la vie à la vitesse la plus élevée qui soit dans les virages. La vitesse à laquelle une F1 peut freiner est incomparable."
"Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une fusée sur roues. Ce sont des pièces d’ingénierie incroyables, tant de travail et de ressources sont nécessaires au développement de ces voitures et vous le ressentez."
"Il est important de connaitre la direction du vent lorsque vous pilotez ces voitures, elles en dépendent beaucoup en raison de sa dépendance à l’équilibre aérodynamique. C’est nouveau en comparaison de ce que je connais en IndyCar, où il s’agit également d’un élément assez important mais pas à ce point-là."
"Dans une F1, cela peut grandement modifier l’équilibre, notamment lorsque vous êtes chargé en essence, je pense donc qu’il faut du temps pour s’y habituer."
"Je dois encore m’améliorer dans chaque domaine"
O’Ward et Alex Palou, qui se partageaient le volant de la McLaren à Barcelone, ont accompli un total de 267 tours. Et pour le Mexicain, qui effectuait son deuxième roulage en F1, l’objectif principal était de continuer à apprendre comment ses monoplaces si sophistiquées fonctionnaient.
"Je fais en sorte d’améliorer mes connaissances. Je vois ce dont la voiture est capable ou non et comment gagner du temps sur un tour, tant en simulation d’un tour de qualification qu’avec une forte charge en essence."
"Le temps au tour ultime viendra une fois que vous connaissez mieux la voiture, vous pouvez alors essayer d’en garder dans les pneus pour la deuxième moitié du tour. Je pense avoir le plus progressé dans la compréhension de la voiture lorsqu’elle est à la limite, y compris avec beaucoup d’essence, et comment faire durer les pneus un peu plus longtemps."
"Je dois m’améliorer dans chaque aspect car tout cela est encore très nouveau pour moi. J’ai la sensation d’avoir franchi des étapes significatives à chaque fois que je suis monté dans la voiture, mais il y a encore beaucoup à faire dans chaque domaine."
O’Ward et Palou ont impressionné à Barcelone
Ingénieur en charge lors de ce TPC, Phil Thomas admet avoir été impressionné par l’adaptation très rapides deux deux pilotes d’IncyCar au volant de la MCL35M.
"J’ai vraiment été impressionné par leur engagement. Ils ont tous les deux travaillé très dur et se réjouissaient de cette opportunité. Ils ont su en tirer le maximum et étaient dans le rythme dès le premier jour, ce qui a permis aux ingénieurs de les axer sur la performance lors du deuxième."
"Ces tests sont plus qu’un simple apprentissage de la voiture, ils doivent aussi apprendre dans des conditions différentes. Ils ont effectué des runs de qualifications, de course, et d’essais. C’est cette variété qui leur bénéficiera plus qu’autre chose. Ils ont fait de bons progrès."
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