Norris : Piastri ’s’est trop rapproché’ de moi au départ

"Nous n’avons pas fait les choses correctement"

Par Franck Drui

1er septembre 2024 - 17:29

Lando Norris était beaucoup moins tendre envers Oscar Piastri à Monza dans la zone de conférence de presse que juste après l’arrivée devant les caméras.

Alors qu’Andrea Stella, directeur de McLaren F1, admettait que leur dépassement au 1er tour était à revoir, sans contact mais trop tendu et ayant profité à Ferrari, Norris était un peu plus enclin à tacler l’Australien.

"J’ai l’impression qu’il s’est trop rapproché. Ce n’est pas qu’une impression en fait : nous aurions tous les deux pu être éliminés dans ce premier virage si j’avais freiné un mètre plus tard."

"Si je pouvais revenir en arrière, je ferais les choses un peu différemment. Mais c’est comme ça."

"Charles a gagné avec deux secondes d’avance au final et le fait qu’il soit passé devant moi à cause de ce départ lui a probablement fait gagner des secondes importantes au cours de la course."

"Nous n’avons pas pu faire un seul arrêt car la dégradation des pneus avant était trop importante. C’est une faiblesse pour nous en ce moment."

McLaren est-elle plus réticente à prendre des risques en termes de stratégie alors qu’elle laisse ses pilotes se battre ainsi au départ ?

"Wow quelle question... Le recul est une chose merveilleuse. Nous reparlerons du départ avec l’équipe et Oscar en interne. Je ne veux pas trop en dire maintenant à chaud mais c’est sûr que je ne suis pas content, l’équipe non plus, à part Oscar certainement. Nous examinons toujours les choses."

"Pour le reste, nous faisons du très bon travail. Ce n’était pas notre jour aujourd’hui et nous n’avons pas fait les choses correctement, mais je ne dirais pas non plus que nous nous sommes trompés."

"Je n’aurais certainement pas pu faire un seul arrêt en étant la 2e voiture du team en piste, ce qui est plus difficile que d’être la première voiture."

"Essayer de suivre Oscar dans l’air sale signifiait que j’ai dû utiliser beaucoup plus de pneus. C’est le prix que j’ai payé."