Norris et la tentation Red Bull : Je dois beaucoup à McLaren F1, mais pas ma vie

Un coup à jouer en 2025 ?

Par Alexandre C.

8 septembre 2023 - 11:39

Lando Norris est un pilote de plus en plus courtisé dans le paddock. Sa cote monte, au point que Red Bull songerait à lui pour remplacer Sergio Pérez à l’avenir, peut-être pour 2025.

Le pilote McLaren est cependant engagé dans un contrat à long terme avec l’équipe qui a financé sa carrière.

Mais son mariage pourrait-il se finir un jour par un divorce ? Lando Norris ne se verrait-il pas dans une grande écurie de pointe à l’avenir ?

Pour RaceFans, Lando Norris, tout en proclamant son attachement à McLaren, n’a pas pour autant fermé la porte. Y aurait-il une tentation du départ chez le Britannique ?

« Je dois beaucoup à McLaren, mais je ne leur dois pas ma vie. »

« Évidemment, il y a toujours eu des choses en cours, des discussions dans le passé et des choses comme ça - comme c’est le cas avec tous les pilotes, à chaque fois qu’un contrat arrive à son terme. »

« McLaren a toujours été l’une des meilleures options pour moi. À la fois à court terme et, je pense, à plus long terme. Il y a des moments où j’aurais pu partir et où McLaren aurait pu performer, par exemple jusqu’en 2020-2021, et vous vous seriez dit : "Pourquoi être parti ? Quelle décision stupide...". »

« Il n’y a pas eu beaucoup d’autres opportunités de faire beaucoup mieux. Il y a eu quelques opportunités ici et là, mais Ferrari avait ses volants verrouillés. Mercedes aussi. »

Mais un baquet à Milton Keynes pourrait bien s’ouvrir en 2025…

« Red Bull, il se passe toujours des choses. Donc il y a toujours des petites choses oui, mais McLaren a toujours fini par être la meilleure option, c’est pourquoi je suis toujours là. »

« Chaque année que je passe ici s’ajoute à cette histoire - je veux gagner de plus en plus avec l’équipe et avec McLaren, parce que je pense que cela me rend plus méritant quand les bons moments arrivent. »

Lando Norris n’est-il pas tout de même frustré de ne pas avoir encore pu remporter une course en F1, même s’il a failli y parvenir à Sotchi il y a deux ans ?

« J’y pense encore de temps à autres... »

« Je fais simplement le meilleur travail possible avec ce que j’ai. Je pense que j’ai suffisamment appris cela au cours des cinq dernières années. Dans toutes les catégories où j’ai couru en Formule 1, j’ai eu une chance de gagner et j’ai pu le faire. En Formule 1, l’on doit en quelque sorte réinitialiser cette pensée et cette attente. »

Lando Norris, fils de milliardaire, n’est pas un pilote payant

La carrière de Lando Norris est d’autant plus salutaire qu’elle a été obtenue purement au mérite. Même si son père est richissime, il n’a pas dépensé un centime, ou plutôt un penny, pour sa carrière, insiste le pilote McLaren.

« Je ne voudrais jamais payer pour entrer en F1. »

« Je n’aurais jamais voulu que mon père fasse cela. Personnellement, je ne considère pas que c’est la façon la plus méritante d’entrer en Formule 1. »

« J’ai conclu cet accord avec mon père. Nous avons fait en sorte qu’il ne paie pas pour que j’accède à la Formule 1. Et c’est comme ça que ça s’est passé. J’ai fini par rejoindre McLaren. J’ai remporté le "British Young Driver Award". J’ai fini par obtenir mon poste de pilote de simulateur dans l’équipe et j’ai touché mon premier salaire. »

Autre aspect de la personnalité de Lando Norris que l’on connaît moins : même si le pilote McLaren est très présent sur les réseaux sociaux, il est cependant d’un caractère plus réservé. Ainsi, quand on lui demande quelle est la pire chose en F1, le jeune pilote répond sans détours...

« J’ai vu Fernando Alonso dans une interview l’autre jour, on lui a demandé quelle était la pire chose en F1, et il a répondu que c’était la vie privée. Le fait de pouvoir se promener, de ne pas être jugé pour chaque chose que l’on fait dans sa vie ou que l’on dit ou pour une personne que l’on rencontre ou quoi que ce soit d’autre. »

« Il y a toujours une histoire à cause de ça. Je déteste ça et même si j’ai grandi avec les médias sociaux et que je les ai aimés à bien des égards, j’ai aussi appris à les détester. Cela fait partie de la Formule 1 - c’est la même chose pour tous les sports de haut niveau dans le monde. »

« Mais si vous dites quelque chose au mauvais moment ou que les médias le perçoivent d’une certaine manière, cela devient la plus grande absurdité du monde. Et vous vous sentez mal. En ce qui me concerne, j’ai toujours été très honnête et sincère dans mes propos, ce qui agace beaucoup de gens. »